Les étudiants francophones de l'Île-du-Prince-Édouard jugent les choix de cours insuffisants et désirent souvent se rapprocher de leurs amis anglophones.
À Deblois, dans le nord-ouest de la province, l'école Pierre-Chiasson risque de voir sa classe de sixième année se vider presque complètement l'an prochain.
« Veut veut pas, les écoles françaises dans un milieu minoritaire sont beaucoup plus petites que les écoles anglaises. Quand ton école n'est pas l'école par défaut, souvent ce n'est pas assez de faire autant que les autres, il faut en faire plus. »— Ghislain Bernard, directeur de l'école Pierre-Chiasson
L'école Pierre-Chiasson a pourtant bien fait ses devoirs. Les classes se déroulaient dans des roulottes pendant plusieurs années.
Une nouvelle bâtisse a été inaugurée en 2007 pour accueillir les élèves de la maternelle au secondaire.
La situation est d'autant plus triste, que les résidents de cette région se sont battus très fort pour obtenir une école francophone.
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