13.10.2017 - Une nouvelle inquisition est née au Québec

De tous temps, par-delà les écueils d’une histoire qui demeure incomplète, les princes de la cité se sont employés à traquer les hérétiques. Il ne s’agit pas tant de se conformer à des canons que de ne point soulever ce « voile d’Isis » tant redouté par tous les rhéteurs de ce monde. La doxa, outil de maintien des balises du pouvoir, doit être maintenue dans sa pureté apodictique. Voilà plus de deux siècles que les prétendus « humanistes » de la Révolution des lumières ont confiné l’Église et tout son cortège d’interdits dans la sphère des superstitions supposées divertir la populace.

Protéger le dogme

De nos jours, c’est la religion des lumières qui dicte sa loi, impose ses vues, prononce ses oukases et institue ses propres tribunaux ecclésiastiques. Ici, chez nous, au Canada, les néoconservateurs ont porté au pouvoir une classe politique en phase avec les coups de cœur du bien-aimé Président Macron. S’appuyant sur la suprême doctrine d’un multiculturalisme délétère, la classe politique québécoise est à la manœuvre et tente, une fois pour toute, de bâillonner les patriotes qui refusent de se conformer aux desiderata d’obscures obédiences qui utilisent des stratégies obliques de diversion afin de neutraliser les capacités de l’état … et la liberté de parole des citoyens. Commissions royales d’enquêtes, groupes de réflexion stratégique ou laboratoires d’idées (think tank) et autres consultations prétendument populaires sont périodiquement organisées afin d’aiguillonner l’opinion publique et, in fine, de la travailler au corps afin d’obtenir le consentement politique désiré. Cerise sur le gâteau, le gouvernement québécois de Philippe Couillard vient de lancer sur les rails une Consultation destinée à identifier cette peste qui ronge le Québec et l’empêche de se fondre dans ce creuset multiculturel et postmoderne qui constitue l’armature de la nouvelle doctrine géopolitique des banquiers.

Les animaux malades de la peste

De facto, c’est bien la peste de la « discrimination systémique et le racisme » qu’il convient de traiter après en avoir circonscrit les symptômes nauséabonds qui rendent l’air irrespirable dans l’agora en carton-pâte des émissions d’affaires publiques et autres talkshows destinés à « donner la parole » à la populace. Curieusement, nos inquisiteurs pointent du doigt un « racisme systémique » qui n’est qu’un ignoble sophisme dans un contexte où ce sont, a contrario, les immigrants qui obtiennent de juteuses prébendes grâce à l’application perfide d’une « discrimination positive » destinés à confiner les autochtones de plus en plus hors des strapontins de la machine gouvernementale.

Il fallait s’y attendre, après des décennies de mutisme obligé, la populace des lointaines régions a jeté son dévolu sur des hérauts qui osent défier cette LOI DU SILENCE (rectitude politique) qui terrorise le commun des mortels. Et, justement, ce commun des mortels à qui le régime impose son lot de taxes iniques, de contrôles et d’interdits n’hésite plus à descendre dans la rue afin de laisser déborder son trop-plein d’exaspération. C’est sans doute la décision du Maire de Montréal, Denis Coderre, de se joindre à l’Internationale des « villes refuges pour migrants » qui aura fait déborder le vase.

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