L’art de se moquer des gens. En ça, le parti Libéral du Québec est devenu roi et maitre. À dix mois du déclenchement de la prochaine campagne électorale, mobiliser les ressources de l’état afin de procéder à un énième remaniement ministériel tient du cynisme le plus crasse.
Car la manœuvre n’est rien d’autre qu’un coup de relations publiques payé à même les fonds publics.
Tenter de redorer le blason d’un parti pourri, corrompu, usé jusqu’à la moelle, en brassant les portefeuilles ministériels comme on le fait d’un jeu de carte. En coulisse, les analystes politiques jubilent, ça fait de la bonne matière à pérorer, ça les propulse à l’avant-scène.
Combien insisteront sur le cynisme inhérent à la manœuvre?
Ce jeu de positionnement politique qu’est ce remaniement est bord en bord partisan. Rien à voir avec la gestion de l’état. Le citoyen y est laissé pour compte et pire, dans certains cas, il en fera les frais quand, à force de changer la tête du haut, c’est tout l’organigramme qui s’en trouve secoué.
Le ministère le plus dysfonctionnel du Québec, et l’un des plus importants, le ministère des Transports, a connu huit différents titulaires au cours du règne libéral Charest-Couillard.
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