05.12.2014 - Confusion à Québec

 

Heurtel et Couillard ne s’entendent pas sur la question des GES.

 

La confusion règne à Québec dans le dossier du pipeline Énergie Est. Alors que Philippe Couillard a dit mardi que la question des gaz à effet de serre serait finalement exclue de l’évaluation environnementale québécoise, son ministre de l’Environnement a continué mercredi de soutenir le contraire. Les groupes écologistes estiment d’ailleurs qu’il est impossible d’en faire fi, d’autant plus que le projet de TransCanada annulerait toutes les réductions prévues au Québec au cours des prochaines années.

Le Devoir a demandé mercredi au cabinet de David Heurtel s’il confirmait, comme l’a soutenu mardi le premier ministre, que l’évaluation des émissions de gaz à effet de serre (GES) du pétrole qui coulera dans le pipeline Énergie Est sera exclue des travaux du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

Son attachée de presse adjointe, Marie-Catherine Leduc, a répondu en se référant à la lettre envoyée par M. Heurtel à la direction de TransCanada le 18 novembre. Ce document énonce sept conditions devant guider la décision du gouvernement Couillard dans le dossier Énergie Est. « S’assujettir à une évaluation environnementale sur l’ensemble de la portion québécoise du projet, comprenant une évaluation des émissions de gaz à effet de serre », indique le ministre de l’Environnement en guise de deuxième condition.

Cette réponse fournie par le cabinet de David Heurtel contredit les propos tenus mardi par Philippe Couillard, à la suite de sa rencontre avec le premier ministre albertain Jim Prentice. Le chef libéral a alors dit qu’il excluait la question des émissions de GES provenant des sables bitumineux de l’évaluation que doit mener le BAPE. « Quel que soit l’avenir du projet de TransCanada, l’extraction aura lieu, a-t-il expliqué en point de presse. Donc, ça n’ajoute rien au débat de regarder cet aspect-là, qui est déjà bien connu et discuté nationalement et internationalement. » Une position qui a plu à M. Prentice.

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