30.09.2017 - France : pas d'OGM dans leur assiette ? Il l'auront dans leur vaccin !

Nos sociétés évoluent si vite…

On connaissait les conflits d’intérêt des individus ; il faut faire avec les conflits d’intérêt institutionnels.

Les instituts de recherche nationaux (INSERM et autres) sont dans la misère ? Vos impôts ne suffisent plus à assurer des fins de mois décentes à leurs chercheurs et un dynamisme minimal des labos ?

Gérez ça comme des start-up et tout ira bien, disaient (et disent encore sans le dire vraiment) les Ministres !

Le résultat est là : les labos (certains, pas tous) sont gérés comme des petites entreprises ; on passe des contrats, on dépose des brevets, et puis, place au business si on est doué pour ce métier…

Un nouveau vaccin contre la coqueluche, par exemple, pourrait dans des bonnes mains affairées générer des centaines de millions d’euros [voire le milliard] de chiffres d’affaire et des profits qui pourraient dépasser le budget annuel de certains de nos prestigieux Instituts.

A titre d’exemple, les vaccins contre les pneumocoques ou contre les Papillomas ont effectivement dépassé le milliard de dollars de chiffre d’affaire. Ça donne à réfléchir…

Faut-il décourager (ou accuser) des chercheurs ou des scientifiques qui se lancent dans de si belle aventures technico-commerciales ?

Je ne le pense pas. Au-delà du chiffre d’affaire, il peut y avoir un intérêt médical à de telles initiatives. Et puis, des rentrées financières peuvent rendre de grands services à nos Instituts en voie de paupérisation accélérée.

Sauf que…

Sauf que les choses sont un peu plus compliquées. Prenons un exemple simple qui touche l’actualité : un nouveau vaccin contre la coqueluche disais-je.

Les vaccins actuels contre la coqueluche sont très critiqués quoiqu’on veuille les rendre obligatoires. C’est bizarre mais c’est comme ça. Surtout ne pas réfléchir, la réflexion est mauvaise conseillère par ces temps troubles.

Un nouveau vaccin serait bienvenu, selon les experts vaccinalistes ; pour remplacer les anciens, peu efficaces et plutôt mal tolérés.

Nous n’en n’avons pas vraiment besoin ; et surtout pas un qui serait obligatoire !

Peu importe, le marché sera conciliant et lui fera bon accueil car depuis deux décennies, les experts nous disent que des épidémies de coqueluche récurrentes déciment les populations.

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