Jeffrey Amherst a beau avoir essayé de rayer les Amérindiens de la carte, ceux qui habitent la rue qui porte son nom ne se seraient pas offusqués que le controversé général britannique reste «sur la map.»
Le maire Coderre en a portant décidé autrement. Dans un esprit de réconciliation avec les Premières nations, il a confirmé la semaine dernière qu’Amherst serait complètement éliminé de la toponymie montréalaise.
Une décision qui enrage Gérard* à s’en faire dresser le peu de cheveux qui lui reste la tête. «On devrait assumer qui nous sommes. Si l’histoire, c’est si important que ça, comment ça se fait qu’on nous impose encore John A. Macdonald sur les billets de 10$. C’est deux poids, deux mesures crisse!», ne décolère pas l’homme de 67 ans. Pour la petite histoire, notre ex-premier premier ministre du Canada était réputé pour son racisme anti-francophone.
Mais si Gérard est aussi marabout aujourd’hui, c’est un peu aussi parce que sa porte a encore été défoncée par «des drogués» hier soir. Une situation récurrente pour celui qui habite la rue Amherst depuis plusieurs années. «C’est ça le vrai problème, pis la police ne fait rien», peste-t-il avant de bifurquer sur Ontario.
Lire la suite sur journaldemontreal.com