Yves Bolduc a répondu à Nicole Léger que le gouvernement cherchait à maintenir l'équité, à protéger le contribuable et à maintenir les meilleurs services possible. « On veut surtout que nos parents soient accompagnés lorsqu'ils ne peuvent pas venir chercher leurs enfants, pour être capables de leur offrir un service », a déclaré le ministre de l'Éducation.
Nicole Léger a mené une charge en règle contre le ministre Bolduc, lui reprochant d'être flou.
Pour la députée de Pointe-aux-Trembles, le gouvernement libéral est en train de mettre en pièces une politique familiale « qui nous distingue de par le monde ». Elle affirme aussi que les parents des 180 000 enfants qui fréquentent un service de garde offert à l'école n'ont guère de marge de manoeuvre financièrement parlant. Par conséquent, une hausse future des tarifs pour les obligerait à faire « des choix douloureux ».
« Un prix raisonnable »
Pour Yves Bolduc, « ces enfants-là ont besoin d'avoir un service de garde de qualité et à un prix raisonnable », des propos qui amènent la députée Nicole Léger à dénoncer la trajectoire que semble adopter le gouvernement libéral en la matière.
Nicole Léger dit en substance que, malgré le fait que les parents paient déjà leur impôt en fonction de leur revenu, malgré qu'en campagne électorale le premier ministre a promis qu'il n'y aurait pas de hausse de tarifs, le gouvernement fait maintenant marche arrière sur les tarifs.
Depuis 1997, le gouvernement du Québec a mis en place des services de garde à contribution réduite. Initialement fixée à 5 $ par jour, la contribution parentale avait été haussée à 7 $, au 1er janvier 2004. Elle a été portée à 7,30 $ le 1er octobre dernier.
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