Alors que l’Union européenne, sous l’impulsion du président français, se prépare à une rentrée sur le thème de la relance, la Grèce peine toujours à sortir de la crise, victime d’un programme de privatisations aux allures de fiasco, autant pour le gouvernement et pour le peuple.
Macron à l’Acropole
En déplacement la semaine dernière à Athènes, Emmanuel Macron a discouru dans un cadre antique spectaculaire sur l’avenir de l’Europe. L’Acropole derrière lui, le président français a plaidé pour une « refondation » de l’Europe sur ses principes et valeurs originelles, en condamnant fermement les « politiques [européennes] qui, mues par la défiance, ont créé des injustices et des incompréhensions ». La refondation qu’il propose évoque les premiers instants de l’Union, quand celle-ci esquissait avec brio un projet en apparence impossible de convergence économique, politique et sociale dans le respect des souverainetés nationales.
Ce « discours de la méthode », qui marque le coup d’envoi d’une série de mesures communautaires (convergence sociale et fiscale dans l’Union, politique migratoire et de défense, une nouvelle gouvernance pour la zone euro) est prononcé dans un contexte mitigé pour la Grèce, qui peine à se rétablir après la crise économique de 2008, dont les conséquences l’avaient presque contrainte à sortir de l’Union européenne.
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