Les délégués péquistes veulent imposer un devoir de « neutralité religieuse » aux fonctionnaires de l’État québécois. Par l’entremise d’une résolution, ils ont demandé dimanche à leur chef, Jean-François Lisée, d’« étendre l’exigence de neutralité politique des fonctionnaires de l’État à la neutralité religieuse » s’il se voit confier les commandes du pouvoir.
« Par respect pour les citoyens que l’État dessert, les employés ne devraient pas afficher de signes religieux. Les croyances religieuses sont quelque chose de particulier, tout comme les choix politiques », a plaidé Louise Mailloux, qui avait été l’une des plus grandes partisanes de la charte de la laïcité du gouvernement Marois. « L’État québécois n’est pas un bar ouvert où on peut faire tout ce qu’on veut. On doit le respect. Et le respect de la neutralité de l’État exige aussi la neutralité religieuse tout autant que la neutralité politique », a poursuivi Djemila Benhabib, appelant par la même occasion les militants du PQ rassemblés dans le Palais des congrès à « continuer sur ce chemin difficile qui est celui de la laïcisation de l’État québécois ». L’appel de la candidate malheureuse dans Trois-Rivières lors des élections générales de 2014 a été entendu.
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