10.09.2017 - Vers la disparition du régime israélien ?

Pour l’écrivain palestinien Abdel Sattar Qassem, Israël n’a plus aucune chance de survie. Auteur de plus d’une vingtaine d’ouvrages, Qassem a évoqué sur la chaîne Al Mayadeen les récents propos du ministre iranien de la Défense le général de brigade Amir Hatami selon qui « Israël n’existerait plus d’ici 25 ans ».

Le ministre iranien n’a pas tort. Israël disparaîtra dans moins 25, et ce, pour plusieurs raisons:

1. La corruption généralisée, qui gangrène l’appareil politique israélien, est devenue l’un des piliers de la vie politique. Les politiciens font passer leurs intérêts personnels avant ceux du peuple, ce qui ne manque pas de fragiliser les alliances des partis et de brouiller le paysage politique. En politique, les principes de l’éthique se perdent au profit d’un mercantilisme qui affecte à la fois l’économie, le social voire le culturel et le religieux.  

2. À cette aune, le gouvernement d’Israël n’est plus ce qu’il était dans les années 50, 60 voire 70 du siècle dernier. Idem pour l’armée israélienne qui à son origine a été créée suite à un appel à la mobilisation générale lancé à tous les juifs du monde. C’était une armée avant tout idéologique chargée d’une fonction sociale. Mais cette armée-là n’est aujourd’hui que l’ombre d’elle-même.

3. Israël n’a ni la profondeur stratégique ni les conditions géographiques nécessaires qui le rendraient prêt à gérer des guerres ou des crises sécuritaires de longue durée. À vrai dire, les territoires occupés ne s’étendent pas sur une vaste superficie, critère qui les expose très facilement aux tirs de missiles, au feu d’artillerie classique avec en toile de fond le risque d’un écroulement des infrastructures et de l’économie israélienne. En termes démographiques, le poids des juifs pèse moins lourd que celui des Arabes. Certes, les colons sont prêts à se mobiliser au moindre appel de leurs dirigeants, mais ce sont les Arabes qui sont majoritaires. En réalité, les principes de la mobilisation populaire ont changé depuis le retrait israélien du sud du Liban en l’an 2000. Les généraux de l’armée israélienne ont du mal à rameuter les jeunes et c’est d’ailleurs ce manque d’effectifs qui a causé la défaite de « Tsahal » en 2006 face au Hezbollah, et en 2009, en 2012 et en 2014 face au Hamas.

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