Comme l'ancienne ministre péquiste Louise Harel, le doyen de l'Assemblée nationale, François Gendron, «aurai(t) préféré» que son chef s'abstienne de qualifier les demandeurs d'asile d'«invités de Justin Trudeau». Mais Jean-François Lisée persiste et signe, estimant qu'il pose les «vraies questions».
«Ceux qui veulent entendre de la langue de bois ne sont pas à la bonne adresse en me parlant à moi. Moi, je dis les choses telles qu'elles sont. Je suis authentique. Je le pense, je le dis», a affirmé le leader péquiste mercredi, à l'entrée d'une réunion du caucus de son parti en vue de la rentrée parlementaire, le 19 septembre.
Quelques minutes plus tôt, le vétéran François Gendron ne voyait pas les choses de la même façon. «J'aurais préféré qu'on n'ait pas l'usage de ces mots-là», a-t-il dit, faisant allusion à l'expression «invités de Justin Trudeau».
Sur Twitter, Louise Harel, qui a déjà été chef intérimaire du PQ, a témoigné mardi de sa «profonde déception» quant aux propos de M. Lisée.
Le chef péquiste a malgré tout réutilisé l'expression «invités de Justin Trudeau» mercredi. «Mme Harel, elle ne dit pas les choses comme moi, c'est très bien. Mais elle identifie comme moi le problème : c'est l'irresponsabilité du gouvernement libéral dans la gestion des demandeurs d'asile», a-t-il plaidé.
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