Plus de 150 personnes, dont de nombreux porte-étendard de la souveraineté du Québec, ont participé samedi à un rassemblement pour souligner les 40 ans de l'adoption de la Charte de la langue française au parc Camille-Laurin, à Montréal.
e 26 août 1977, la loi 101 était adoptée à l'Assemblée nationale et changeait le paysage sociolinguistique québécois en faisant du français « la langue normale et habituelle » du travail, de l'enseignement, des communications, du commerce et des affaires.
Quarante ans plus tard, il faudrait donner plus de mordant à cette loi, selon les principaux militants sur place.
« Il faut revenir aux dispositions originales de la loi 101 », soutient la chef du Bloc québécois, Martine Ouellet.
Il faut élargir l'application [de la loi 101], particulièrement du côté du travail et s’assurer que l’ensemble des nouveaux arrivants au Québec puissent avoir des cours de français.
Martine Ouellet, chef du Bloc québécois
Le chef péquiste Jean-François Lisée propose de faire adopter une loi 202 qui exigerait des personnes qui veulent immigrer au Québec de passer un examen de français avant d'arriver.
« Des pays, comme la Grande-Bretagne, demandent ça, la Hollande demande ça et leur langue n'est pas en péril comme la nôtre », illustre-t-il.
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