29.11.2014 - Crash du Vol MH-17 : De nouveaux éléments incriminent Kiev

Avant toute chose, il faut rappeler que c’est suite au crash de ce vol MH-17 en Ukraine que les Européens ont, sous la pression avouée des États-Unis, imposé des sanctions contre la Russie, et contre des proches de Vladimir Poutine. Cette enquête remet clairement en cause la version « officielle » de cette tragédie, et pose la question des vraies raisons de ces sanctions économiques, dont on a vu encore hier un épisode avec le refus de François Hollande de livrer le premier des deux navires de guerre Mistral à la Russie.

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La chaîne Russia Today a diffusé un reportage très détaillé sur le crash du vol MH-17 de Malaysia Airlines, mais cette enquête est restée totalement ignorée par les médias dominants.

Rappel des faits :

  • 17 juillet 2014: le Boeing-777 reliant Amsterdam à Kuala-Lumpur est abattu dans la province de Donestk dans l’Est de l’Ukraine, faisant 298 morts.
  • Le gouvernement ukrainien en attribue immédiatement la responsabilité aux séparatistes russes.
  • 18 juillet : Obama déclare que la responsabilité de cet incident incombe de façon évidente aux filos-Russes, lesquels ont abattu l’avion au moyen d’un missile sol-air.
  • 21 juillet à Moscou : le ministre de la Défense russe et le commandant des fores aériennes présentent des clichés satellites et des trajectoires de vol montrant la présence d’un avion militaire ukrainien dans le voisinage du vol MH-17.
  • Le même jour, le président ukrainien Poroshenko déclare avoir « des preuves solides » sur le lieu d’où le missile a été lancé par les rebelles. Kiev est prêt à confier ces preuves à la commission internationale.
  • Les preuves ainsi remises sont reconnues par les enquêteurs allemands comme ayant été trafiquées. Et il faut attendre 40 jours pour voir consignés les enregistrements radio entre l’avion MH-17 et le contrôle aérien ukrainien.
  • Entretemps, Kiev a déclaré que ses avions de chasse n’étaient pas opérationnels ce jour-là. Pas seulement dans la zone, mais sur tout le Donbass. Autrement dit, il y avait des missions quotidiennes d’attaques aériennes par la chasse ukrainienne, mais pas ce jour-là.
  • Le 16 juillet (la veille du crash), dans les environs de Horlivka, un SU-25 est abattu par les forces rebelles au moyen d’un missile sol-air portatif (version non contestée par les autorités ukrainiennes).
  • Les indépendantistes du Donbass donnent accès au site du crash et consignent les boites noires. Cela se produit après que l’artillerie ukrainienne a arrêté ses bombardements inopinés de la zone, où aucun contingent de rebelles n’était stationné.
  • 9 septembre : anticipation de la Commission d’enquête internationale. Le Boeing s’est écrasé « suite à des dommages structurels causés par un nombre important d’objets à haute énergie qui l’ont frappé depuis l’extérieur. »
  • 19 octobre dans le journal allemand Der Spiegel : lors d’une audience parlementaire, le BND (service de renseigment allemand) fait part de sa certitude quant à la responsabilité des filos-Russes. Ni cet hebdomadaire, ni d’autres plus tard, ne produiront un quelconque document à l’appui de ces affirmations.
  • 27 octobre, toujours dans Der Spiegel : le chef-enquêteur allemand relève qu’après trois mois, les États-Unis n’ont toujours pas fourni la moindre information provenant de leurs satellites. Pas plus que de leur système d’espionnage global (NSA, Echelon), ou de leurs drones et avions-AWACS.
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