13.08.2017 - Comment Daech marchande les antiquités?

Après le pétrole, le trafic d'antiquités représente la deuxième manne financière pour Daech.

Le Wall Street Journal a recueilli les témoignages de plusieurs acteurs de ce marché de contrebande. Ils racontent comment l'organisation terroriste parvient à faire transiter la marchandise jusqu'en Europe.
A mesure que les forces de la coalition grignotent le territoire occupé par l'organisation qui se fait appeler Etat islamique (Daech en arabe), notamment avec la libération de Mossoul en juillet, les terroristes perdent le contrôle de puits de pétrole, et, avec, leur principale source de revenus. Dans ces conditions, le califat compense ses pertes via sa deuxième manne : le trafic d'antiquités.
 
A cheval entre la Syrie et l'Irak, le territoire occupé par Daech s'étend sur l'ex-Mésopotamie. Qualifiée de berceau de la civilisation, cette région renferme des trésors de l'Antiquité que l'organisation n'hésite pas à piller pour les revendre au plus offrant. La fameuse cité de Palmyre (Tadmor) en a fait les frais. En 2016, l'ambassadeur russe aux Nations unies estimait entre 150 et 200 millions de dollars par an, les revenus que Daech tire de l'ensemble de ce trafic.
Dans un article publié, lundi, le Wall Street Journal a recueilli les témoignages de plusieurs acteurs de ce marché noir. Ils racontent comment les terroristes procèdent pour s'accaparer puis revendre illégalement les œuvres d'art antiques.
 
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