« Notre inquiétude, c’est que personne n’en parle » : la Foundation for Responsible Robotics a présenté mercredi 5 juillet à Londres les résultats d’une étude consacrée au « futur de notre vie sexuelle avec les robots ». Les experts espèrent éveiller l’intérêt des décideurs, des chercheurs et du grand public, alors que les premiers robots sexuels dotés d'intelligence artificielle sont en passe de ringardiser les poupées en silicone déjà vendues depuis plusieurs années.
D’ici la fin de l’année, Abyss Creations, une entreprise américaine qui fabrique des sex dolls depuis 1996, commercialisera Harmony. Un robot qui « sourit, cligne des yeux et fronce les sourcils, peut tenir une conversation, raconter des blagues, citer Shakespeare, se souvenir de votre anniversaire (...) et bien sûr avoir une relation sexuelle avec vous dès que vous le souhaitez », comme le détaillait fin avril une enquête du Guardian. Harmony - dont le créateur Matt McMullen est interviewé ci-dessous par le New York Times - est dotée de mouvements « naturels », et l'utilisateur peut choisir parmi plusieurs personnalités : « intellectuelle » ? « Soumise » ? « Dominatrice » ?
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