À 33 ans, elle dirige un géant des jouets sexuels
Depuis sa jeunesse, Édith Arsenault a toujours admiré la fougue de son beau-père au point de vouloir faire le même métier que lui. Elle ne savait pas à l’époque que celui-ci était à la tête d’un empire des produits érotiques.
Aujourd’hui, elle a pris la relève et le remplacera bientôt, à seulement 33 ans.
« L’originalité des produits que nous vendons me motive. Je ne sais pas si j’arriverais à diriger une entreprise qui vend des crayons ! » dit la femme d’affaires.
Près de 5400 produits fabriqués en Chine, aux États-Unis ou en Europe sont entreposés dans ses locaux à Laval, puis distribués dans plus de 200 magasins au pays, dont les boutiques Séduction détenues par la compagnie.
Pratiques différentes
« Je vends des produits qui rendent les couples heureux », résume la vice-présidente de Landco inc.
Et la clé du bonheur n’est pas la même partout. La boutique Séduction de Montréal vend 10 fois plus d’huile de massage que celle de Toronto. À l’inverse, les menottes sont 10 fois plus populaires dans la Ville Reine qu’ici.
Mais le produit phare est le vibromasseur. « La plupart des gens entrent dans nos boutiques pour s’acheter de la lingerie et beaucoup en ressortent avec un vibrateur », dit en riant Mme Arsenault.
Pour satisfaire les besoins de ses clients, elle était en Chine récemment afin de dénicher de nouveaux godemichés.
« On me demande souvent si je teste moi-même ces produits, mais ce n’est pas le cas. En fait, dans notre entreprise, l’acheteur est un homme », explique la femme d’affaires.
Santé
Tous les produits vendus dans les boutiques Séduction subissent toutefois un contrôle technique serré pour assurer la sécurité des clients.
La santé sexuelle est une priorité pour Mme Arsenault, qui insiste sur la formation de ses 150 employés en magasin.
« C’est sûr que vous pouvez trouver des produits à rabais sur internet, mais vous ne saurez peut-être pas bien vous en servir », indique Mireille Gaudreault, sexologue et gérante de la boutique Séduction de Montréal.
« Notre but, c’est que les clients viennent dans nos boutiques comme ils vont à la SAQ. Au lieu de demander conseil pour une bonne bouteille, ils vont être informés sur des produits qui vont leur faire passer un bon week-end », illustre Mme Arsenault.
Celle-ci espère ainsi poursuivre l’œuvre de son beau-père, Claude Perron, qui a fondé l’entreprise il y a plus de 30 ans.
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