21.11.2014 - Porochenko promet la terreur a l'Ukraine de l'est

Comme l’explique Vera Graziadei dans un article de Russia Insider paru le 17 novembre [1], Porochenko en vient maintenant à affirmer ouvertement son intention de terroriser les populations civiles et il semble convaincu du soutien inconditionnel de l’Union européenne :

« La semaine dernière, dans un discours plein de candeur, adressé à des nationalistes ukrainiens assemblés à l’Opéra de Kiev, le président Petro Porochenko a présenté son plan pour gagner la guerre en Ukraine de l’Est :

« Nous (les Ukrainiens) garderons nos emplois. Eux (les habitants du Donbass) non. Nous garderons nos retraites. Eux non. Nous continuerons à prendre soin de nos enfants, de nos concitoyens, de nos retraités. Eux ne le pourront pas. Nos enfants pourront aller à la crèche. Les leurs se cacheront dans les sous-sols. Parce qu’ils ne seront capables de rien. Et c’est ainsi que nous gagnerons cette guerre. »

Le Roi du Chocolat, avec le soutien de Bruxelles et de Washington, n’a désormais plus peur d’admettre que l’armée ukrainienne cible délibérément des bâtiments civils, pour obliger les habitants du Donbass et leurs enfants à se réfugier dans les sous-sols et les forcer à évacuer la zone, ou à se rendre. La semaine dernière les Ukies ont même attaqué directement une maternité, [2] et, la semaine d’avant, ils ont tué deux enfants en tirant au mortier sur une école [3]. Bien que Kiev soit toujours prompte à désigner les rebelles comme responsables de ces incidents (une suggestion absurde dans la mesure où elle sous-entend que les forces d’autodéfense du Donbass, qui sont largement composées d’éléments provenant de la population locale, en viendraient à essayer d’assassiner leurs propres enfants), le discours de Porochenko confirme que ces attaques font partie d’un plan délibéré des forces ukrainiennes. Le fait que le bombardement sans discrimination d’immeubles publics ou civils constitue un crime de guerre ne semble pas effrayer Porochenko, qui est certain qu’avec le soutien de l’Union européenne et des USA, il peut mener à bien cette stratégie, en toute impunité. Depuis le 15 novembre, toutes les provinces orientales en rébellion ne sont plus protégées par la Convention européenne des droits de l’homme [4], suite à l’annonce de sa suspension par Porochenko, qui a cité une clause qui permet de déroger à certains articles de la Convention par l’un de ses signataires, en cas de guerre ou en cas d’autre danger public menaçant la vie de la nation.’ Officiellement seuls le droit à la vie, la prohibition de la torture et de l’esclavage, et le droit de ne pas être soumis à une punition illégale seront respectés (bien que le bombardement de civils soit une violation de ces droits), alors que tous les autres droits, notamment le droit à la liberté et la sécurité, le droit à un procès équitable, le droit au respect de la vie privée et de la vie familiale, ne seront plus respectés. L’article 15 a été cité pour justifier la publication d’un décret par le Conseil de défense et de sécurité nationale ukrainien, qui ordonne la suspension de tous les services publics [5], notamment des écoles, des jardins d’enfants, des hôpitaux, des services d’urgence et des maisons de retraites, et l’interruption de tous les services bancaires pour les entreprises et les particuliers durant les prochains mois. Il s’agit donc d’un blocus économique, qui menacera la vie même de la population locale durant les mois d’hiver froids et rigoureux. Le gouvernement local a qualifié ce décret d’acte de génocide. Porochenko considère qu’il s’agit de se battre pour les valeurs européennes [6]. »

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