21.11.2014 - Or suisse: la censure des sondages! Une campagne détestable…

Quand un peuple est invité à voter, il DOIT être informé! Le peuple suisse est appelé à voter au sujet d’une couverture-or partielle du franc suisse. Le but est clairement de freiner la politique monétaire d’une banque centrale totalement dédiée à la haute finance internationale. Ce matin, un article de l’ATS publié dans le Nouvelliste nous relatait ceci:

« La force potentiellement explosive des renseignements fournis a, par conséquent, amené la SSR à revoir sa politique d’information interne. Les résultats des sondages effectués par l’institut gfs.bern étaient jusque-là préalablement relayés très largement au sein des nombreuses rédactions du diffuseur public.

Désormais, le cercle de diffusion sera restreint. But de la manoeuvre: diminuer le risque qu’une personne n’utilise ou ne transmette des informations non encore publiées à des fins mercantiles. »

Source: http://www.lenouvelliste.ch/fr/share/news-1-1375222

Le peuple qui vote et qui est sondé n’a pas le droit d’être informé! Vous participez à une enquête et on vous prive du résultat. Inadmissible dans n’importe quelle entreprise. Plus grave, quelques heures plus tard, le Nouvelliste supprime la page de l’article… Consternant!

Cette campagne a souffert de fausses informations du genre « l’or ne sert à rien » ou  » ce vote profite aux spéculateurs ». Les opposants à l’initiative oublient de préciser que la puissance des grandes banques est due avant tout à la spéculation et qu’elles sont soutenues de manière illimitée par l’argent gratuit que les banques centrales mettent à leur disposition.

Pourtant, la finalité de cette votation est claire. Stopper le remplacement des « bijoux de famille » par une monnaie moribonde et des dettes publiques vouées – à plus ou moins brève échéance – à être annulées. Par ailleurs, il serait important de rappeler que l’or que la BNS vend NE LUI APPARTIENT SIMPLEMENT PAS! Elle n’est qu’un gestionnaire de fortune. Au peuple propriétaire de décider pour son avenir. S’il devait faire une erreur, il la paiera. Mais il n’a pas à payer les erreurs pour ne pas dire errances de tiers.

Les initiants veulent surtout stopper l’expansion volatile, inutile et dangereuse du bilan de la BNS. Les chiffres -têtus- montrent qu’elles fonctionnent en Etat providence pour soutenir les grandes banques dans leurs activités lucratives et à hauts risques.

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