Les relations demeurent tendues entre les médias et le député de Saint-Jérôme, Pierre Karl Péladeau, qui s’estime harcelé par les journalistes.
Mercredi, le magnat de la presse, actionnaire de contrôle de Québecor, a fait la leçon aux journalistes de la tribune de la presse parlementaire appelés à couvrir quotidiennement l’actualité politique québécoise.
Lors d’une mêlée de presse, il a commandé aux représentants des médias d’utiliser exclusivement les canaux de communication officiels pour communiquer avec lui, soit en contactant l’équipe d’attachés de presse de l’opposition officielle.
Visiblement contrarié, le candidat pressenti à la direction du Parti québécois (PQ) a dit ne pas du tout apprécier recevoir des appels de journalistes sur son téléphone cellulaire, comme ça s’était produit la veille.
M. Péladeau a justifié sa sortie, en disant vouloir conserver un espace de vie privée.
Mercredi, en marge d’une réunion du caucus péquiste, il a qualifié d’«inacceptable» la pratique voulant que les journalistes cherchent à communiquer avec les élus directement, sans devoir passer par le filtre des attachés de presse.
«Ça va arrêter où? Ça va-tu aller jusque dans les toilettes?», s’est interrogé celui à qui on prête l’ambition de devenir premier ministre du Québec.
Les journalistes «n’ont pas à m’appeler sur mon téléphone personnel», a-t-il ajouté sur un ton sans réplique, plaidant pour le droit à la vie privée des députés.
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