Ce matin, on annonçait dans les journaux que des représentants de Québec solidaire (QS) et d'Option nationale (ON) s'était réunis la veille pour amorcer des négociations qui pourraient s'étendre jusqu'en septembre prochain quant à une possible fusion entre ces deux partis.
Je suis allé lire la dépêche en provenance de la Presse canadienne, parce que cela avait bien sûr attiré mon attention. Force est de constater qu'il ne s'agit, en fait, que d'un autre pétard mouillé de la part de ces deux formations qui semblent surtout anxieux de prolonger l'intérêt des médias vers eux, sans vraiment être en même temps capables de mettre quoique se soit de vraiment nouveau sur la table en matière d'alliances.
En mai dernier, tous les deux avaient eu l'occasion de faire preuve d'une réelle ouverture à l'idée d'un pacte électoral, afin de favoriser le renversement du pouvoir des libéraux, dans un premier temps, mais aussi, et par le fait même, et dans un 2e temps, d'aussi relancer sur des bases encore plus solides le processus d'accession à l'indépendance, sauf que tous les deux avaient alors lamentablement échoué.
QS, pour un, avait alors choisi de dire NON à toute forme de pacte, pour 2018, tout en donnant une large place à une discours ouvertement haineux et tout autant déplacé qu'inacceptable vis à vis du Parti québécois (PQ), tandis qu'ON, de son côté, semblait aussi se féliciter du fait qu'un tel pacte avait échoué, soit disant parce que le PQ n'était pas vraiment un parti souverainiste (???).
Alors, aujourd'hui, l'un (soit QS) cherche encore à attirer l'attention, tout en espérant bien faire oublier son attitude tout à fait irresponsable du mois dernier, pendant que l'autre (ON) tente, lui, de toujours faire croire qu'il représenterait encore une force incontournable, alors que tous et chacun, qui suit le moindrement l'actualité politique, sait très bien que ces deux formations sont en fait aux antipodes, en ce qui concerne l'accession à l'indépendance, et que les chances que cette fusion puisse éventuellement avoir lieu, sont à peu près nulles.
En fait, ce projet de fusion, dans l'état actuel des choses, auraient autant de chances de voir le jour que des poules d'avoir des dents.
Il faudrait surtout que QS accepte de remplacer son projet d'Assemblée constituante avec un mandat ouvert, par un autre qui soit avec un mandat plus fermé. C'était d'ailleurs l'objectif des négociations avec le PQ, amorcées sous l'égide des OUI-Québec, l'hivers dernier. ON avait alors accepté l'idée. QS, aussi, sauf que QS avait aussi fini par renier sa propre signature face à ce projet, et il serait en mêm
Le temps plutôt très surprenant que QS finisse par changer une fois encore d'idée à ce sujet. Ils auraient alors l'air d'être l'équivalent d'une parfaite girouette.
Lire la suite sur pcq.qc.ca