L'Europe doit tirer ses conclusions du rapport du Trésor américain proposant de repousser ou de modifier des réformes bancaires élaborées à la suite de la crise financière, a déclaré jeudi la directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF).
Les pays européens doivent particulièrement s'interroger sur leur intérêt à faire des compromis avec les Etats-Unis dans le cadre du projet d'accord de Bâle sur de nouvelles règles prudentielles internationales, actuellement en cours de négociation.
"Pourquoi pousser à un accord, dont il est tout à fait clair qu'il n'intéresse les Etats-Unis que dans la mesure où il impacte les autres et pas leurs banques", a estimé Marie-Anne Barbat-Layani, lors d'un point de presse consacré à l'emploi dans le secteur bancaire français.
Pour la porte-parole des banques françaises, la présidence américaine, sous l'égide du président Donald Trump, a déjà fait savoir qu'elle ne mettrait pas forcément en oeuvre l'intégralité d'un accord.
"Le Trésor américain dit très clairement qu'il y a des parties de ce qui se passe à Bâle qu'il ne veut pas mettre en place" a dit Marie-Anne Barbat-Layani, pour qui les autorités américaines pourraient faire le tri ("cherry picking") dans les dispositions d'un accord sans en appliquer l'intégralité.
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