Le gouvernement Couillard songe à convertir des garderies privées non subventionnées en garderies à 7,30 $, a appris Le Journal.

La modulation des tarifs de garderie en fonction du revenu aurait bien meilleur goût si des milliers de parents québécois voyaient du jour au lendemain leur place à 35 $, 40 $ ou 45 $ se métamorphoser en place subventionnée. C’est un des scénarios évoqués ces derniers jours dans les rangs libéraux.

«Le problème des familles, c’est de ne pas trouver de place à contribution réduite. Nous voulons au contraire faire en sorte qu’elles en trouvent plus facilement, des places à contribution réduite», a d’ailleurs fait valoir le premier ministre Philippe Couillard la semaine dernière.

Dans un contexte d’austérité, Québec cherche à diminuer ses dépenses. En transformant des garderies privées en places subventionnées, le gouvernement économiserait des sommes colossales, allouées à la construction des bâtiments ou à l’achat de jouets, nous dit-on.

Le printemps dernier, la ministre de la Famille s’était pourtant montrée plutôt tiède à cette idée.

Mais, selon la présidente de la Coalition des garderies non subventionnées du Québec, Marie-Claude Collin, le courant passe désormais avec la ministre Francine Charbonneau.

«La communication avec le ministère de la Famille, maintenant, est très bonne. [...] Ce que j’aime de la ministre Charbonneau, c’est qu’elle nous a inclus dans le réseau, contrairement à la ministre (péquiste Nicole) Léger», a-t-elle soutenu, au cours d’un entretien avec Le Journal.

Selon Mme Collin, une ancienne candidate libérale, c’est une «solution gagnante» pour un gouvernement qui doit se serrer la ceinture.

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