Le Québec serait réduit à la « pauvreté » si d’aventure il conquiert son indépendance, soutient le premier ministre Philippe Couillard.
« Quel est le degré d’oppression, d’humiliation, de souffrance, au Québec, qui nécessiterait d’assécher nos services publics pendant probablement au moins une dizaine d’années […] de sacrifier nos programmes sociaux, de nous trouver en état de pauvreté plutôt que d’être citoyens d’un [État-] membre du G7 ? » a-t-il demandé lors de la période des questions.
Le député de Gouin, Gabriel Nadeau-Dubois, a profité de la première question qui lui était allouée pour interroger le chef du gouvernement libéral sur la viabilité d’un Québec indépendant. « Oui, le Québec a des ressources qui lui permettraient éventuellement de gérer ses propres choses », a répondu M. Couillard, avant d’ajouter : « La question n’est pas là. La question, c’est à quel prix ? »
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