03.06.2017 - Paradoxe : les Etats-Unis sont «en même temps acteur et arbitre dans des conflits militaires»

Les Etats-Unis n'évoquent que peu les dommages collatéraux de leurs opérations militaires, mais sont prompts à accuser dès lors qu'un autre pays est responsable de victimes civiles, souligne l’ancien diplomate Jim Jatras.

La coalition dirigée par les Etats-Unis en Syrie a confirmé qu’elle avait mené des frappes aériennes dans la province de Deir ez-Zor. Au moins 106 civils auraient été tués lors des bombardements qui ont eu lieu les 25 et 26 mai.

RT : La coalition n’a confirmé que les raids aériens, et non pas les morts. Nous avons déjà vu des incidents où les victimes civiles avaient été confirmées, mais rien ne semble avoir changé. Que faudrait-il faire pour que les Etats-Unis réexaminent leur approche à l’égard des civils ?

Jim Jatras (J. J.) : Il ne faut pas oublier que Deir ez-Zor est une zone contrôlée par le gouvernement syrien et qui est pratiquement entourée par les forces de Daesh. Quand j’ai entendu parler d’une frappe, j’ai d’abord pensé : est-ce un nouvel incident dans lequel nous avons bombardé par erreur l’armée syrienne au lieu de lancer une frappe contre les forces de l’Etat islamique ? Il semble que ce n’est pas le cas ; cette frappe a touché une ville appelée Mayadeen et a causé des pertes civiles.

J’ai vu des reportages variés : c’étaient soit des personnes qui fuyaient Daesh soit, dans certains cas, des proches des combattants de l’Etat islamique. Il y avait, en particulier, un immeuble d’habitation où certaines familles étrangères, y compris de Marocains qui luttent avec Daesh contre le gouvernement syrien, sont logées. Nous devons déterminer le lieu exact du bombardement, ce qui a été frappé et quelle était leur cible. 

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