Une enquête de la Banque centrale européenne dont les résultats seront donnés cet été, un éditorial dans Le Figaro : le sujet de la suppression définitive du cash revient sur le devant de la scène médiatique et le travail de modelage de l’opinion commence.
Le Figaro annonce la couleur :
La « société sans cash », souhaitable pour certains, redoutable pour d’autres, suppose aussi une volonté politique.
Disons-le tout net, nous nous rangeons parmi les « autres », ceux qui estiment que l’instauration d’une telle société serait une redoutable dérive liberticide. Elle donnerait le pouvoir à un « agent habilité » à couper à tout moment quelqu’un de son argent.
C’est dangereux, même quand vous n’avez rien à craindre du gouvernement du moment. Que celui qui n’a jamais subi une « erreur administrative » me contredise.
C’est évidemment bien plus dangereux lorsque vous vous sentez en désaccord avec le gouvernement du moment. Ceux qui prétendent, la main sur le coeur, « ce n’est pas grave, je n’ai rien à cacher » diraient, je suppose, en cas d’instauration de censure : « ce n’est pas grave, je n’ai rien à dire ».
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