31.05.2017 - Au nom de PET, du fils, et du Saint Esprit

Note du Bonnet: L'article est un peu confus dans sa critique de l'Église. Le libéralisme politique a été accepté par l'Église sous le règne de Léon XIII avec le Ralliement, donc bien avant Vatican II. Néanmoins il met le doigt sur les contradictions de l'Église catholique actuelle et sur le fait que le Pape François I ne se gêne pas pour critiquer des idéologies qui ne lui plaise pas, tout en gardant le silence sur d'autres.

Rencontre au sommet, il y a deux jours, entre notre premier ministre fédéral Justin Trudeau et le Souverain Pontife au Vatican. Bien entendu, ce midi, Radio-Canada ne parlait que de ça, de P.K. Subban en finale de la coupe Stanley et de la défaite de Maxime Bernier à la chefferie du PCC. Avec l’émoi d’une fillette des années 60 qui se retrouverait face à John Lennon, on soulignait le courage politique et la droiture d’un politicien qui – enfin! – tenait ses promesses. La mission de notre poseur d’Ottawa était de taille : demander au Pape François qu’il s’excuse formellement, au nom de l’Église catholique, pour les préjudices subis par les autochtones du Canada dans les institutions et les pensionnats canadiens.

 

Justin et François : même combat

Quel geste héroïque! Il faut en effet le faire : demander au prince de l’Église, successeur de Saint Pierre, de s’excuser. Surprise, nous faisait-on croire ce midi dans les médias, Trudeau, l’homme droit et bon, a osé.

Surprise, vraiment?

En fait, beaucoup moins qu’il n’y paraît. Les personnages que sont Trudeau fils et le Pape François ont en fait politiquement beaucoup à voir. L’un comme l’autre nagent comme des poissons dans l’eau dans l’univers de la politique spectacle et sont passés maîtres dans la promotion de l’idéologie du progrès social par des comportements « émotionnants » à l’emporte pièce.

Justin Trudeau pleure à la vue de réfugiés syriens ou à la lecture du rapport de la commission de vérité et de réconciliation sur la question autochtone au Canada.

Le Pape François diminue la majesté imposante propre à l’Église, majesté pourtant part intégrante et essentielle de la capacité du catholicisme à rappeler à l’Homme que plus grand que lui existe, et déclare que « les trésors de l’Église, ce ne sont pas ses cathédrales, mais les pauvres ».

Justin Trudeau avait pour mission de rendre séduisant le vieux et corrompu Parti Libéral du Canada aux yeux de l’élite médiatique et des faiseurs d’opinions.

Le Pape François a comme mission de donner un lustre sympathique, moderne et progressiste à l’Église catholique, de la prostituer pour satisfaire les caprices de cette même élite faiseuse d’opinions.

Que la rencontre entre Justin et François se soit bien déroulée n’a donc rien de très surprenant, les deux étant littéralement faits pour s’entendre.

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