Mardi, la Commission européenne a annoncé qu’elle engagerait une procédure contre l’Autriche, la Hongrie et la Pologne pour violation des traités si ces pays ne commencent pas à accueillir leur quota de « migrants » d’ici à la fin juin. Ces trois pays n’ont encore accepté aucun de ces immigrants clandestins arrivés en Italie et en Grèce dans le cadre du système de redistribution adopté à la majorité en conseil des ministres de l’UE en septembre 2015. La Hongrie et la Slovaquie, soutenues par la Pologne, contestent cette décision de 2015 devant la Cour de Justice de l’UE. Tandis que Vienne a promis de prendre 50 immigrants actuellement en Italie, Budapest et Varsovie ont immédiatement adressé une fin de non-recevoir au Grec Dimítris Avramópoulos, le commissaire européen aux Affaires intérieures.
L’Autriche promet de prendre quelques « migrants », la Hongrie et la Pologne restent fermes
Le cabinet du premier ministre hongrois Viktor Orbán a répété la position de son pays qui est que la Hongrie a déjà suffisamment contribué à la solidarité européenne par ses efforts de protection de sa frontière et que « Bruxelles ferait mieux de se concentrer sur la protection des frontières plutôt que de répartir les conséquences de sa politique erronée ». Budapest a également, comme Varsovie, souligné son effort humanitaire au Moyen-Orient. Le premier ministre polonais Beata Szydło est également resté ferme, faisant très clairement savoir mardi que la Pologne n’accueillerait pas ces « réfugiés » et qu’elle continuerait de s’opposer à tout système de quotas obligatoires imposés aux États membres de l’UE.
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