Ci-joint deux exemples concrets de gestes récemment posés en appui à la cause palestinienne. L'un vient de Norvège et l'autre d'Irlande.

La plus importante centrale syndicale de Norvège vient de voter une motion pour appuyer le mouvement de désinvestissement en Israël, aussi connu sous l'acronyme de BDS. Cette centrale syndicale s'appelle la Confédération norvégienne des syndicats (LO); elle a plus d'un million de membres et cette décision fut prise le 12 mai.

La LO se déclare d'accord avec un " boycottage total d’Israël, autant sur les plans économique, culturel, ou académique ". En agissant de la sorte, elle rejoint de nombreuses autres organisations syndicales dans le monde, dont la COSATU (en Afrique du Sud), la CUT (au Brésil), l'ICTU en Irlande, et la CSN au Québec.

Réagissant à une telle décision de la part de la LO, le Comité National palestinien de BDS, qui coordonne ce mouvement international de désinvestissement, a appelé cette organisation syndicale à multiplier les pressions auprès du gouvernement norvégien pour que a) celui-ci emboîte également le pas en mettant une croix sur tous ses engagements militaires vis-à-vis d’Israël, mais aussi, b) qu'il donne instructions à ses différents fonds d'investissement provenant de l'exploitation des champs pétrolifères dans la Mer du Nord de retirer tous ses fonds des compagnies israéliennes avec lesquelles ils pourraient encore faire affaires.

Toujours en appui à la cause palestinienne, le Conseil municipal de Dublin, la capitale d’Irlande, a également convenu dès suites d'un vote majoritaire de ses conseillers municipaux, à l'hôtel de ville, d'hisser le drapeau palestinien durant tout le mois de mai. La plupart des conseillers municipaux, associés aux grands partis de droite, étaient contre cette mesure, mais en faisant front commun, les conseillers municipaux, plus associés à la gauche politique, incluant le Sinn Fein, ont réussi à faire passer une résolution en ce sens.

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