L’une des marques de fabrique de Donald Trump, durant sa campagne, fut de ridiculiser les Nations unies. Changement de pied. Devant des diplomates en poste au Conseil de sécurité réunis à la Maison Blanche lundi, le président américain a appelé ce « club des dictateurs » – expression du chroniqueur Alex Newman, du site The New American – à jouer un rôle accru dans la « résolution » des questions nord-coréenne, syrienne ou autres. Trump demandé que l’ONU impose de nouvelles sanctions à Kim Jong-un, le dictateur de Corée du Nord, s’il refuse de négocier. De quoi sourire quand on sait que l’allié le plus indéfectible de Pyongyang, la Chine, dispose d’un siège permanent avec droit de veto au Conseil de sécurité. Nonobstant, Trump a souhaité que le « machin » jadis raillé par De Gaulle soit doté de nouveaux pouvoirs. « Ces propos révèlent que la Maison Blanche a opéré un virage complet et trahit une nouvelle fois les plus loyaux des partisans du président », écrit Alex Newman. Les influents Stewart Patrick, du Council on Foreign Relations (CFR), et Nikki Haley, envoyée de Trump auprès de l’ONU, ont joué un rôle clé dans cette conversion.
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