Rappel de la campagne municipale à Montréal en octobre 2013. Le candidat Denis Coderre rend visite à la communauté hassidisme de la métropole. Son but est clair : marchander l’appui de cette communauté religieuse en échange de la promesse qu’il allait « s’occuper d’elle ».

Du clientélisme politique religieux de bas étage. Derrière des portes closes. Du moins, c’est ce que Coderre croyait quand il a lancé à l’auditoire : « vous n’enregistrez pas ça? ». Extrait de son discours :

« Sur le Plateau-Mont-Royal, il y a le candidat Luc Ferrandez. En avez-vous assez de ces changements de sens unique? Il y a aussi les candidats Richard Ryan et Marie Plourde. Si vous voulez mon amitié, mon appui, ne divisez pas le vote. Je n’ai pas besoin de division. Je me bats présentement contre la Charte des valeurs parce qu’elle divise les gens. C’est une diversion. Vous n’enregistrez pas ? »

Si vous voulez mon amitié, mon appui, ne divisez pas le vote… Je me bats contre la charte. Denis Coderre qui marchande son appui d’une communauté religieuse à l’autre et qui accuse le parti Québécois de « diviser les gens ». N’y a-t-il pas plus nuisible au vivre ensemble que de faire la cour aux collectivités ethnos-religieuses afin de les conforter dans le communautarisme qui produit une société où tous vivent plutôt les uns à côté des autres?

Rappel de la campagne provinciale de 2014 maintenant. Dans le comté de La Pinière, la libérale indépendante Fatima Houda-Pepin fait lutte au candidat libéral vedette Gaétan Barrette. De confession musulamne, Houda-Pepin s’est fait éjecter du PLQ pour n’avoir pas voulu cautionner la ligne de parti des multiculturalistes et communautaristes Philippe Couillard, Marc Tanguay.

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