Des membres de la communauté musulmane rejettent du revers de la main l’idée lancée de créer une DPJ exclusivement pour eux lors d’un repas-bénéfice vendredi dernier.
«Nous rêvons de créer une DPJ pour la communauté musulmane. Nous ne voulons pas que nos enfants aient à subir un double déchirement. Un premier lorsque l’enfant est placé et retiré de sa famille. Et un deuxième lorsqu’il est arraché à sa culture», a lancé vendredi dernier Soraya Zaïdi, présidente de l'Association Défi-lles et des ailes et une des organisatrices du souper-bénéfice.
Cette proposition, qui a créé un tollé sur les réseaux sociaux dans les derniers jours, ne trouve pas écho chez certains membres de la communauté musulmane.
«Je suis contre l’idée, lance sans détour la présidente de la section montréalaise du Conseil canadien des femmes musulmanes, Farida Mohamed. Il faudrait davantage de travailleurs sociaux qui œuvrent au sein des communautés, pas seulement musulmanes. Ça permettrait aux jeunes de mieux s’intégrer.»
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