En 15 ans, le nombre d’élèves allophones n’a cessé d’augmenter sur le territoire montréalais, au point où des écoles primaires ont aujourd’hui plus de 9 enfants sur 10 dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais.
« Nous, on a toujours considéré ça comme une richesse », résume Martine Leboeuf, directrice de l’école de la Mosaïque, dans Côte-Saint-Luc, la 3e école primaire de Montréal avec le plus haut taux d’allophones cette année (94,72 %). « Pour certains, le français est leur 4e langue », ajoute-t-elle.
Sa commission scolaire, Marguerite-Bourgeoys, a d’ailleurs connu une hausse de 70 % du nombre d’élèves allophones depuis 1998, presque autant que celle de la Pointe-de-l’Île, dont le taux a augmenté de 80 % sur la même période. Ces chiffres s’expliquent notamment par le choix des nouveaux arrivants de s’établir davantage en périphérie, à la recherche de logements moins chers, plus grands, proche des communautés déjà installées.
Fin mars, l’Office québécois de la langue française confirmait qu’entre 1971 et 2015, la proportion d’élèves de langue maternelle tierce avait plus que triplé, passant de 12,7 % à 41,2 %. (incluant préscolaire, primaire et secondaire).
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