12.04.2017 - La Visite à hauts risque de Tillerson à Moscou…

Si, quelque part, la volée de BGM-109 Tomahawk sur la Syrie était un signe adressé au Kremlin & si son but n’était pas de foutre en l’air la visite de Tillerson en fin de semaine prochaine à Moscou, mais plus simplement de la placer dans un rapport de forceplus favorable à l’administration Trump, c’est raté de chez raté & voici pourquoi…

Tout le monde attendait la réaction officielle de la Russie à la récente via factis US sur la Syrie. Elle est venue d’où on ne l’attendait pas. C’est, en effet, le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, qui a été chargé de répondre. Et sa réponse n’est pas vraiment un signe d’ouverture.

Alors que le président russe, Vladimir V. Poutine, avait simplement constaté que les États-Unis « avaient violé la souveraineté » d’un pays indépendant, le Premier ministre va plus loin : c’est l’ensemble des relations américano-russes qui est remis en question,

Qu’a donc dit d’éclairant Dmitri Medvedev ?

« Et voila! Les dernières brumes électorales se sont dissipées. Au lieu de chercher à travailler avec nous contre notre principal ennemi l’État Islamique, l’administration Trump montre qu’elle va avant tout combattre le gouvernement légitime syrien, en pleine contradiction avec la Loi internationale et sans mandat des Nations-unies, en violation de ses propres règlements qui stipulent que le Congrès doit être notifié préalablement à toute opération militaire n’étant pas menée en réponse à une agression contre les États-Unis. Au bord d’un affrontement militaire avec la Russie.
« Personne ne surestime la valeur des promesses électorales mais il devrait y avoir des limites dans l’indécence.
« L’incrédulité est totale. Ceci est réellement dommage pour nos relations, entièrement dévastées. Et c’est excellent pour les terroristes.
« Une chose encore. Cette opération militaire montre parfaitement l’extrême dépendance du Président américain vis à vis de l’ ‘establishment’ de Washington, celui-la même que le Président critiquait vertement dans son discours inaugural. Très vite après son élection, j’avais indiqué que tout dépendrait du temps qu’il faudrait à Trump pour renier ses promesses électorales face à la machine en place. Cela n’aura pris que deux mois et demi ».

Lire la suite sur voxnr.com

Ajouter un Commentaire

Veuillez noter que votre commentaire n'apparaîtra qu'après avoir été validé par un administrateur du site. Attention : Cet espace est réservé à la mise en perspective des articles et vidéos du site. Ne seront donc acceptés que les commentaires argumentés et constructifs rédigés dans un français correct. Aucune forme de haine ou de violence ne sera tolérée.


Code de sécurité
Rafraîchir