À Qamichli, capitale du gouvernorat majoritairement kurde d'Hassaké, les chrétiens sont la cible des tirs de l'Etat Islamique et des autonomistes kurdes.
Contexte :
Début mars 2017, l’Armée arabe syrienne a repris officiellement le contrôle de plusieurs villages majoritairement kurdes autour de la ville de Manbij, dans la périphérie d’Alep. C’est la première fois depuis le début du conflit que l’armée régulière regagne du terrain dans les zones tenues par le Parti de l’union démocratique kurde (le PYD, séparatiste). Les forces pro-Assad se sont déployées à la demande des Forces démocratiques syriennes (FDS, soutenues par les États-Unis), alliées au bras-armé du PYD : les Unités de protection du peuple (YPG).
L’opération, consistant à bloquer les velléités expansionnistes turques dans le Nord de la Syrie et à cantonner l’Armée syrienne libre (l’ASL, islamiste, révolutionnaire et alliée à la Turquie) sur la frontière a porté ses fruits. Les Russes et les Américains ont obtenu exactement ce qu’ils voulaient : l’opération militaire « Bouclier de l’Euphrate » menée par Ankara dans le nord de la Syrie s’achève.
Le vieux rêve kurde d’une région autonome dans le Nord de la Syrie, qui s’étendrait au delà de la frontière turque et plus à l’Est, dans la vallée du Tigre en Irak a, lui aussi, pris du plomb dans l’aile, mais toutes les zones chèrement reprises à l’ASL ou à Daesh par les milices kurdes ne sont pas près de retomber dans l’escarcelle de Damas…
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