A l'instar de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron, le chef de la diplomatie française s'est inquiété des risques que ferait peser Moscou sur la présidentielle française. Des craintes jugées absurdes par le champion de la droite, François Fillon.
«Ce n'est pas à la Russie de choisir qui sera le futur [...] président de la République française», a mis en garde le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, le 31 mars. Le chef de la diplomatie française s'exprimait depuis Bruxelles, en marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN.
Selon Jean-Marc Ayrault, de nombreux ministres de pays membres de l'OTAN ont évoqué «les risques d'ingérence [russe] dans les futures consultations électorales», en France et en Allemagne. «Nous sommes vigilants. La Russie n'accepte pas l'ingérence dans les affaires intérieures. Nous non plus !», a-t-il ajouté, critiquant indirectement la rencontre entre le président russe, Vladimir Poutine, et la candidate du Front national, Marine Le Pen.
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