La Maison Blanche envisage une « éventuelle action militairepour forcer au changement de régime » en Corée du Nord, une autre dans la longue suite de menaces que Washington a émises contre Pyongyang, en plus d’une agression ininterrompue dirigée contre le pays par les États-Unis dès sa naissance en 1948.
En plus de l’intervention militaire directe entre 1950 et 1953 contre la République populaire démocratique de Corée (le nom officiel du pays), l’agression américaine a consisté en de multiples menaces d’annihilation nucléaire accompagné du déploiement d’armes nucléaires tactiques en Corée du Sud jusqu’en 1991. Un redéploiement est aujourd’hui à l’étude à Washington.
La plus grande partie des menaces nucléaires étasuniennes contre Pyongyang ont été proférées avant que la Corée du Nord ne s’engage dans son propre programme d’armement nucléaire et constituent une des principales raisons pourquoi elle l’a fait. Le fait que le pays soit déclaré membre fondateur de l’Axe du Mal par l’administration Bush, en même temps que l’Irak et l’Iran, a donné un élan supplémentaire.
L’agression américaine contre la Libye de Kadhafi, après l’abandon par le dirigeant nationaliste arabe et africain du programme d’armement nucléaire de son pays, dans un vain effort pour parvenir à une entente avec l’Occident, n’a fait que renforcer la position de Pyongyang dans sa décision d’acquérir une dissuasion nucléaire solide et impérative. Commettre la maladresse de Kadhafi serait un suicide.
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