Selon toute probabilité, il n’y aura pas de convergence entre le PQ et QS.
Jean-François Lisée a beau fléchir le genou pour plaire aux «solidaires», leur futur chef, Gabriel Nadeau-Dubois, ne cache pas son mépris pour le PQ.
Pour peu qu’on la décode correctement, sa stratégie est la suivante.
Provoquer ensuite l’implosion d’un PQ désespéré par son impuissance et récupérer son aile gauche.
Le PQ, dans ce scénario, ne serait plus qu’un tiers parti servant de refuge aux indépendantistes «purs et durs» vieillissants.
La CAQ aussi serait condamnée à un espace politique rétréci, celui d’un nationalisme provincial incapable de conquérir le pouvoir.
En 2022, QS se présenterait comme le parti de la grande alternative progressiste et antilibérale capable de renverser le PLQ et de balayer une classe politique médiocre.
QS adopte la stratégie du pire et mise sur un pourrissement de la situation qui pourrait se retourner à son avantage.
C’est un scénario crédible.
Le PQ devrait comprendre une chose: QS veut le voir disparaître. Au cœur de l’identité politique des solidaires, il y a l’antipéquisme.
Chaque fois que le PQ multiplie les courbettes devant QS, il se place en situation de faiblesse.
Il donne à ses propres électeurs l’impression de les dédaigner, comme s’ils étaient trop «de souche», trop francophones, trop vieux, trop obsédés par la souveraineté.
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