14.03.2017 - Constitution turque : une « régression dangereuse » pour la démocratie, selon le Conseil de l’Europe

Pour les spécialistes en droit constitutionnel du Conseil de l’Europe réunis au sein de la Commission de Venise, le projet de Constitution turque qui va être soumis au referendum le 16 avril constitue une « régression dangereuse » pour la démocratie. Leur rapport vient d’être rendu public.
 
Hasard du calendrier. Au moment où la France vient d’accueillir à Metz le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, venu vanter les mérites de la nouvelle constitution qu’Erdogan s’est taillée sur mesure, l’Europe - par la voix de son Conseil - la condamne vigoureusement. Alors que d’autres pays européens - Allemagne, Suisse, Suède et Autriche - ont interdit des meetings de propagande en faveur de cette constitution, la France n’y a rien vu à redire. « Il n’y avait pas de raison d’interdire cette réunion », a affirmé le premier ministre Jean-Marc Ayrault. Une fausse naïveté étonnante quand on se souvient par ailleurs de la virulente polémique qu’avait déjà provoqué la venue de Erdogan à Strasbourg le 4 octobre 2015, et surtout quand on sait ce que contient le projet de constitution mitonné par Erdogan, tel qu’il sera soumis à referendum dans un mois. Un referendum auquel participeront les Turcs résidant à l’étranger, dont les 75000 inscrits sur les listes électorales du consulat de Turquie à Strasbourg, regroupant 10 départements du Nord-Est de la France. Ce sont ces voix que le ministre turc est venu chercher à Metz.
Pour quelle constitution ?
 
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