Dans son article de dimanche dernier dans le Journal de Montréal, l’ancien syndicaliste Réjean Parent revient sur la polémique entourant la rencontre entre le président de la Société Saint-Jean-Baptiste Maxime Laporte et le président du Collectif Mer et Francophonie, également délégué à la prospective du Front National, Loup Viallet ainsi que moi-même. Dans son billet paru dans le Journal de Montréal, M. Parent insinue que j’aurais des penchants d’ « extrême-droite » en raison des liens entre Horizon Québec Actuel dont je suis président et le Front National de Marine Le Pen.
À l’encontre de ce que M. Réjean insinue, Mme Le Pen n’est pas la dirigeante d’un parti d’extrême-droite. Du reste, le bureau des élections françaises comptabilise les voix pour l’extrême droite à 0,2% des électeurs alors que Mme Le Pen est créditée de presque 30% d’intention de vote au premier tour de l’élection présidentielle. Loin de l’antiparlementarisme constitutif de l’extrême-droite, le Front National défend la souveraineté populaire et souhaite faire reposer ses réformes sur un processus démocratique que nous connaissons bien : le référendum.
Afin que les Québécois comprennent bien les liens qui unissent les souverainistes des deux rives de l’Atlantique, rappelons que les Français se sont fait déposséder de leur souveraineté à l’intérieur de l’Union européenne. Alors qu’ils avaient majoritairement rejeté la Constitution européenne par référendum en 2005, M. Sarkozy leur a imposée deux ans plus tard.
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