03.03.2017 - Trump : trahison et dédoublement de sa personnalité ?

Donald Trump a trahi tout son monde de naïfs et nous repartons comme au temps d’Obama-Hillary. Le commentateur de la gauche américaine Eric Zuesse souligne la trahison de Donald Trump sur son Washingtonblog.com. Et cela donne (traduit par JJ sur le sakerfrancophone.fr) :

Trump poursuit la guerre d’Obama contre la Russie, bien qu’il n’ait pas donné aux électeurs américains, avant les élections,  un signe permettant d’attendre quoi que ce soit de ce genre. Certains électeurs – dont moi – ont voté pour lui parce qu’il prétendait être fortement en désaccord avec son adversaire Hillary Clinton à ce sujet – il a menti purement et simplement aux électeurs, sur la chose la plus importante de toutes.

Eric Zuesse ajoute en égrenant des messages d’agence :

La façon dont Sean Spicer, le porte-parole du président Trump pour la presse, a exprimé cette exigence lors de sa conférence de presse du 14 février, était la suivante :

« Le président Trump a très clairement exprimé qu’il s’attendait à ce que le gouvernement russe désescalade la violence en Ukraine et restitue la Crimée. Dans le même temps, il s’attend absolument à une entente avec la Russie et veut être en mesure d’y arriver. »

Trump s’est renié sur toute la ligne. D’ailleurs le message de Vladimir Poutine à sa communauté de renseignement ne laisse aucun doute sur la perception russe de cette déception (deception, la tromperie en anglais). Le nom de trumpdésigne une carte à jouer, ne l’oublions pas. Nous nous sommes fait jouer.

Eric Zuesse sur un ton plus apocalyptique :

La guerre avec la Russie ne peut que s’intensifier, à moins que le Président Trump ne recule et ne dénonce publiquement la perfidie de son prédécesseur, en fournissant au peuple américain et au monde la preuve évidente, tant en Ukraine qu’en Syrie. Au moins et jusqu’à ce qu’il soit honnête et admette que le problème entre les États-Unis et la Russie n’est pas Poutine, mais plutôt Obama, il continuera l’escalade jusqu’à la troisième guerre mondiale.

Et de conclure justement sur la démocratie US :

Appeler cela une « démocratie » n’est pas seulement un mensonge, c’est une mauvaise blague. Le public américain n’est pas à blâmer pour ce mal. L’aristocratie américaine, par contre, l’est. C’est une oligarchie devenue folle.

En politique, les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Et comme dit le penseur libertarien Hoppe, les américains étaient bien plus libres sous le gouvernement du roi George, avant la guerre d’indépendance.

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