Une cargaison de maïs qui était arrivée à Brest à la mi-décembre, et dans laquelle on avait décelé la présence de phosphine – une substance potentiellement dangereuse pour la santé si elle est inhalée – a été analysée et décrétée « conforme à la réglementation ». Seul problème, c’est Triskalia, l’un des groupes destinataires de la cargaison, qui s’est chargé de l’analyse…
Triskalia récidive !
Alors que le groupe avait déjà fait parler de lui en 2008 après que deux de ses salariés ont été intoxiqués gravement par du Nuvan Total (un pesticide neurotoxique cancérigène utilisé pour la conservation des céréales) voilà que celui-ci est de nouveau impliqué dans une affaire de contamination par pesticide. En effet, arrivée en décembre dernier dans le port de Brest sur un cargo en provenance des Bahamas, la cargaison de 25 000 tonnes de maïs – qui était entre autres destinée à Triskalia, propriétaire de plusieurs marques alimentaires telles que Mamie Nova, Régilait ou encore Paysan breton – était contaminée à la phosphine. La phosphine ou phosphure d’hydrogène est également un pesticide toxique utilisé au moment de l’embarquement ou de la traversée, « extrêmement inflammable », provoquant « des brûlures de la peau et des lésions oculaires graves, mortel par inhalation, très toxique pour les organismes aquatiques », d’après l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS). C’est pourquoi, l’INRS recommande d’adopter des « mesures rigoureuses de prévention et de protection lors (…) des opérations susceptibles d’en libérer ».
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