28.02.2017 - Québec solidaire réclame une enquête publique sur le SPVM

Le gouvernement Couillard s’aventure sur un terrain glissant en multipliant les enquêtes internes et rapports pour lever le voile sur des allégations graves secouant le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) au lieu de se tourner directement vers une enquête indépendante et publique, selon Québec solidaire.

 

 

En entrevue à La Presse canadienne samedi, l’élue montréalaise Manon Massé a déclaré que lorsque le politique se mêle du milieu policier ça peut créer des situations non souhaitables, voire donner l’impression qu’on cherche à protéger des gens.

Pour la députée de la circonscription de Sainte-Marie-Saint-Jacques, l’enquête interne annoncée en fin de journée vendredi par le ministre de la Sécurité publique Martin Coiteux ne suffit pas, même si la personne qui sera nommée au cours des prochains jours aura les mêmes pouvoirs qu’un commissaire. Elle a fait valoir qu’à partir du moment où une enquête est «interne» tout devient secret jusqu’au moment de la présentation du rapport avec ses recommandations, ce qui n’est pas le cas d’une enquête publique.

L’ajout de ressources supplémentaires à l’enquête de la Sûreté du Québec (SQ) sur des allégations de fabrication de preuve au SPVM, pour écarter des policiers de certains dossiers, ne satisfait pas non plus Mme Massé ainsi que son collègue Amir Khadir. Selon le député de Mercier, «la preuve a été suffisamment faite, au Québec comme ailleurs, qu’une enquête de la police sur la police ne fonctionne pas».

Tous deux ne comprennent pas d’ailleurs pourquoi le gouvernement multiplie les enquêtes au lieu d’aller directement à l’enquête publique réclamée par Québec solidaire, dont le mandat pourrait être élargi afin d’aller voir comment la police protège la société québécoise et non l’élite politique.

Pour Amir Khadir, les deux enquêtes annoncées par le ministre Coiteux ne répondent tout simplement pas aux exigences d’indépendance et de transparence permettant de restaurer la confiance dans la direction du SPVM. À cela, Mme Massé ajoute que le directeur du SPVM, Philippe Pichet, est lui aussi «une nomination politique».

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