Plus de 600 professeurs d’université lancent un SOS au gouvernement en réclamant des mesures urgentes pour lutter contre les carences linguistiques des étudiants, qui ne cessent de s’aggraver.
Tous unis contre le déclin de la langue de Dante. Outre des recteurs et professeurs des universités de toutes les régions du pays, des membres de l’Académie de la Crusca, institution fondée en 1582 à Florence pour la défense de la langue italienne, figurent parmi les 615 signataires d’une lettre ouverte adressée la semaine passée au gouvernement et au parlement.
On doit cette initiative au « Groupe de Florence », une association d’enseignants et d’intellectuels créée en 2005, dont l’objectif est de remettre au centre de la vie familiale, scolaire et universitaire les principes du mérite et du respect des règles.
« Si un Italien ne sait pas parler ou écrire correctement sa langue maternelle, il perd son identité », se désole Giuseppe Scaraffia, professeur de littérature à l’université La Sapienza de Rome. Le problème n’est pas récent. Mais il ne cesse de s’accentuer. De fait, selon l’Institut national de statistiques (Istat), 58 % des Italiens n’ont pas lu un seul livre en 2016, alors qu’ils étaient 46 % en 2000.
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