La flambée de violence qui touche en ce moment le Donbass et l'est de l'Ukraine était prévisible.

Avec la perte d'intérêt de l'Europe dans son expérience ukrainienne et la victoire de Trump à la présidentielle des États-Unis, après que la junte de Kiev ait publiquement misé tout son support sur Hillary Clinton, il était impératif de créer de nouvelles tensions avec le peuple du Donbass, de manière à pouvoir accuser une fois de plus la Russie d'envahir l'Ukraine et ainsi éviter la fin du financement occidental du régime ukrainien.

Malheureusement, c'est encore le peuple du Donbass qui souffre des calculs géopolitiques ukrainiens, oublié des médias propagandistes occidentaux qui tentent de peinturer la nouvelle offensive ukrainienne comme un acte de légitime défense.

Le régime ukrainien a massé une force estimée à 120,000 soldats à la frontière avec les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Avec ses blindés et ses pièces d'artillerie capables de frapper les capitales du Donbass à distance, la présence de cette armée offensive dans la zone démilitarisée de Minsk II est complètement illégale.

Pourtant, les chancelleries occidentales réservent leurs critiques au gouvernement de la Fédération de Russie qui devrait, selon nos chers leaders occidentaux, en faire plus pour convaincre Donetsk et Lougansk de « se conformer aux accords de Minsk II », alors même que le gouvernement ukrainien a déchiré cet accord qu'il a signé en urgence lors de la débâcle de sa dernière offensive militaire contre le Donbass, bien que le régime de Kiev n'ait rien fait depuis tout ce temps pour respecter cet accord de cessez-le-feu aujourd'hui caduc.

Les médias occidentaux n'en ont que pour la petite ville d'Avdiivka, située sur la ligne de front entre l'Ukraine de l'est et Donetsk, la capitale de la république populaire du même nom (RPD).

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