Paul St-Pierre Plamondon brasse la cage de l’establishment péquiste avec un rapport corrosif qui dépeint le parti souverainiste comme un « club social » vieillissant et déconnecté.
Le PQ est un « parti vieillissant », écrit M. St-Pierre Plamondon dans un document qui sera rendu public jeudi et obtenu par notre Bureau parlementaire : 68 % des membres ont plus de 55 ans.
« Au PQ, les jeunes sont comme des Pokémons rares que l’on cherche depuis des années et quand tu en as un, tu le mets dans la photo », peut-on y lire.
« Parti conservateur »
En octobre dernier, l’ancien candidat à la chefferie recevait le mandat de consulter les « moins de 40 ans, la diversité et les entrepreneurs » pour relancer le PQ. Son constat n’est pas tendre.
Il conclut à « l’existence d’un sentiment que le PQ s’est défait de ses racines humanistes », et qu’il est décrit comme « un parti figé, conservateur et vieillissant ».
Un ex-militant s’est confié : « on m’a essentiellement fait comprendre que si tu ne penses pas comme nous, c’est que tu n’es pas un vrai péquiste ».
Le PQ ne parle pas non plus aux membres de la « diversité », soit les Néo-Québécois ou les enfants d’immigrants.
Au sein du PQ, « il n’y a pas de calendrier des activités importantes des communautés culturelles », note-t-il. Il ajoute que ceux-ci « en ont assez de se faire demander d’où ils viennent ou de se faire accoler l’étiquette de minorité visible ».
Malgré ses 90 000 membres, le PQ est déconnecté de la société civile : « notamment au sein des groupes communautaires plus proches de Québec solidaire, de la diversité et auprès des sphères d’influences économiques ».
Lire la suite sur journaldequebec.com