06.02.2017 - À propos de la décision de Trudeau d'abandonner sa promesse sur la réforme du mode de scrutin et ce qu'en dit la FTQ

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) a réagi hier à la décision du gouvernement Trudeau d'abandonner sa promesse en matière de réforme du scrutin en disant que cela ne fera qu'attiser encore plus le cynisme ambiant face à la politique en général.

Il aurait été plus juste de parler de cynisme face aux Parti libéral. Il faut en effet rappeler que les différents partis souverainistes, eux, que se soit sur la scène fédérale ou provinciale, sont tous maintenant, -- cela va bien au delà des divisions partisanes -- de manière très claire, pour une telle réforme, incluant l'ajout d'une forme de proportionnelle, et ce dans les plus brefs délais.

Dans la même ligne de pensée, la FTQ aurait également pu faire plus ressortir le fait que ce développement accentue d'autant le fossé existant entre ce qui se passe, dans le camp fédéraliste, et l'alternative offerte par les partis souverainistes, toutes tendances confondues.

Cela aurait été pas mal plus en ligne avec ce à quoi on aurait pu s'attendre de la part de la plus grande centrale syndicale au Québec. Cela aurait également plus été en ligne avec ce que le dernier congrès de la FTQ a voté, non seulement en matière de réforme du mode de scrutin, mais également par rapport à l'urgence de se mobiliser pour que le Québec puisse reprendre le contrôle sur sa propre destinée.

Dans un communiqué émis hier, la FTQ déclare : " La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) est profondément déçue de la décision du premier ministre Justin Trudeau de renoncer à réformer le mode de scrutin fédéral. «La réforme du mode de scrutin était pourtant l’une des promesses les plus importantes lors du dernier scrutin fédéral. Le bris de cet engagement ne fera qu’attiser davantage le cynisme de la population à l’endroit de la classe politique et du premier ministre tout particulièrement», déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer. ".

Un peu plus loin, il est également dit, et nous citons une fois encore : " «Le gouvernement Trudeau doit refaire ses devoirs et s’engager dans une consultation sérieuse de la population et de la société civile, dont les organisations syndicales. Justin Trudeau ne nous a pourtant pas habitués à baisser les bras aussi facilement. Il en va de la crédibilité du gouvernement libéral et de la crédibilité personnelle de M. Trudeau», conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer. ".

Franchement, nous nous serions gardés pas mal plus une petite gène avant de dire que Justin Trudeau ne nous a pourtant pas " habitué à baisser les bras aussi facilement ".

Source : pcq.qc.ca

 


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