04.02.2017 - Surprise, Trump applique ses promesses

On avait perdu l'habitude de voir un président appliquer le programme pour lequel il avait été élu démocratiquement. Du côté des "progressistes", on appelle cela un nouvel Hitler.

Dans la même journée du mardi 31 Janvier, dix jours après son élection, Donald J. Trump a confirmé qu’il ne changerait pas la législation mis en place par son prédécesseur Barack Obama pour lutter contre les discriminations visant les « LGBTQ » sur leur lieu de travail, et nommé le successeur à la Cour suprême des Etats-Unis, en remplacement du défunt juge Scalia, en la personne du juge Neil Gorsuch . Les deux derniers actes présidentiels sont en ligne parfaite avec les promesses du candidat durant sa longue campagne électorale, comme toutes celles qu’il a prises depuis son arrivée  la Maison-Blanche le 21 Janvier 2017.

On ne peut que rester songeur devant les cris d’orfraie poussés par les démocrates américain et une majorité écrasante de l’opinion médiatique internationale face à ce président qui met en œuvre, à la lettre, une politique pour laquelle il a été élu. Avec la nomination de Neil Gorsuch à la Cour Suprême, surtout, il a donné un signal fort aux républicains dont certains en étaient venus à s’inquiéter du rythme soutenu des mesures prises par le nouvel exécutif tout en nourrissant une inquiétude quant à sa capacité à nommer la bonne personne à cette fonction. Car le Totem des conservateurs américains était, depuis longtemps, la Cour suprême, dont ils entendaient qu’elle demeure le bastion d’une lecture rigoriste de la Constitution américaine. Ce matin, comme de bien entendu, les démocrates et les médias sont vent debout contre un juge qui, disent-ils, est favorable, par exemple, à la peine de mort, à la légalisation de l'euthanasie ou à l'avortement. Etrange: dans les deux premiers domaines, les mandats d'Obama n'ont pas été marqués par un activisme remarquable du pouvoir, et dans le dernier, la prudence a toujours été de mise aux Etats-Unis. Dans le même temps, la confirmation de lois antidiscriminatoires pour les LGBTQ confirme qu’il n’y a pas, sur ce thème, d’enjeu pour la droite conservatrice, ce qui bat en brèche nombre de discours caricaturaux autour de la montée d’un nouveau fascisme.

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