04.02.2017 - L'homme qui fête le capitalisme tous les jours doit apprendre le français

Note du Bonnet : Kevin O’Leary représente très bien l'anglo-saxon nord américain typique. Ses controverses ne concernent pas juste la langue française. Démonstration ici : Kevin O'Leary "Je fête le capitalisme" Cela ne doit pas être facile d'apprendre que l'on déteste.

Une étape cruciale pour ce candidat-vedette à la course à la direction du Parti conservateur du Canada. Fera-t-il oublier ses déclarations controversées sur la langue?

L’homme d’affaires, millionnaire et vedette de télé Kevin O’Leary subira bientôt son premier test en français, à Montréal, dans le cadre de la course à la direction du Parti conservateur du Canada. Une étape cruciale pour l’un des favoris, dont les déclarations controversées sur la langue de Molière ont beaucoup fait jaser ces derniers mois.

Le lundi 13 février prochain, une dizaine de candidats, sur les 14 toujours en lice, s’affronteront dans un débat bilingue à Montréal. Les organisateurs de la soirée avaient réservé une salle de 100 places au Holiday Inn de Pointe-Claire, en bordure de l’autoroute 40. Devant l’intérêt que suscite l’événement, notamment grâce à la présence confirmée de Kevin O’Leary, la capacité a été portée à 300 personnes, a appris L’actualité. Ce débat n’est pas organisé par les instances du parti, mais par deux associations locales de l’Ouest-de-l’île, Pierrefonds-Dollard et Lac-Saint-Louis.

Le débat sera bilingue. Les candidats présents pourront répondre aux questions dans la langue de leur choix. Le format permettra des échanges à trois candidats à chacun des segments. Chez les militants conservateurs consultés, on souligne qu’il sera difficile pour Kevin O’Leary de ne pas montrer ce dont il est capable en français, lui qui est né à Mont-Royal et a grandi à Montréal avant de déménager à Ottawa à l’âge de sept ans.

Kevin O’Leary a embauché un tuteur pour améliorer son français, lui qui le parle très peu, voire pas du tout. Dans son entourage, on affirme qu’il progresse constamment. O’Leary s’est attiré de nombreuses critiques chez les conservateurs du Québec, mais aussi à l’extérieur de la province, lorsqu’il a annoncé son intention de briguer la tête du parti au lendemain du seul débat entièrement en français de la course, le 17 janvier dernier. Plusieurs candidats — près de la moitié parlent français — et militants souhaitent que le prochain chef soit bilingue.

 

 

Millionnaire connu au Canada anglais pour ses participations à des émissions économiques à la CBC, mais également pour son rôle d’homme d’affaires à la langue bien pendue à Dragon’s Den, l’équivalent anglophone deDans l’œil du dragon, à Radio-Canada, Kevin O’Leary est abonné aux déclarations-chocs. Il a notamment déjà proposé de vendre au plus offrant les sièges au Sénat pour financer l’institution.

Concernant le français, il a déjà affirmé ne pas avoir besoin de le parler. «Mon ADN est au Québec. Je sais comment le Québec fonctionne», a-t-il dit au magazine Maclean’s il y a quelques mois. Dans une autre entrevue, il a soutenu que les jeunes au Québec sont bilingues, ce qui le dispenserait de parler la langue de la vaste majorité des Québécois.

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