28.10.2014 - Éducation à la sexualité « sans risque » : opération pornification déguisée

Adhérant à la FAPEC et temporairement « exilé » de l’autre côté de l’Atlantique, je livrerai dans ce qui suit quelques réflexions sur ce que j’appelle la « pornification » déguisée de l’éducation à la sexualité selon l’idéologie LGBT en milieux scolaires américains. L’ Amérique pourvoyant le paradigme culturo-éthique pour le monde occidental, il est utile de s’enquérir de ce qui s’y trame et sert d’inspiration aux initiatives des suppôts sataniques installés à la tête de l’Éducation Nationale (Belkacem et sa coterie d’illuminés lubriques). Nous verrons, par quelques exemples tristement significatifs, que le rempart de la résistance incarnée par la JRE et la FAPEC s’affronte sans relâche aux forces déchaînées d’une débauche internationalement organisée.

Planned Parenthood, l’UNESCO et l’UNFPA

En novembre 2009, la Fédération Internationale pour la planification familiale (IPPF1) publia un rapport2 de 44 pages intitulé : Stand and Deliver: Sex, Health and Young People in the 21st Century3. Sous le « noble » prétexte « d’investir dans les jeunes » et de leur offrir les meilleures options pour la vie (i.e. contraception, avortement, libération de l’emprise de la parentalité traditionnelle et de l’influence morale de la foi religieuse), ce rapport vise, en réalité, à faire progresser un programme idéologique profondément corrupteur, nuisible tant aux familles traditionnellement structurées qu’à la véritable santé—biologique, psycho-mentale, et spirituelle—des enfants.

Le projet des promoteurs d’éducation sexuelle au service d’IPPF et de leurs nombreux partenaires internationaux n’est décidemment plus un secret : il s’agit tout simplement de s’approprier les enfants pré-pubères et les adolescents pour en faire des accros sexuels. Ce que ces pervers de diverses obédiences politiques entendent à tous prix établir, ce n’est ni plus ni moins qu’une nouvelle norme « éducative » des rapports sexuels occasionnels sans culpabilité dès la petite enfance et l’adolescence en phase avec le paradigme culturel ambiant néo-païen (i.e. postchrétien) et son corollaire relativiste.

On ne s’étonnera donc pas d’apprendre que les Nations Unies prônent ouvertement depuis des années « l’apprentissage » par les enfants de la masturbation et leur « droit » d’accès à la contraception et à l’avortement, comme en attestent notamment deux rapports publiés respectivement en juin 2009 et décembre 2010. Le premier, par l’UNESCO (en collaboration avec l’UNFPA4), intitulé Directives internationales pour l’éducation sexuelle : Une approche éclairée et informée à la sexualité opérationnelle, aux relations et à l’éducation au VIH/IST5. Et le second, par l’UNFPA, intitulé Pour une éducation sexuelle intégrée : faire respecter les droits, l’égalité des sexes et l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive6. Le rapport de juin 2009 par l’UNESCO fut complémenté et réédité l’année suivante (mai 2010) sous le titre encore plus feutré de Directives internationales pour l’éducation sexuelle : Une approche factuelle à l’intention des établissements scolaires, des enseignants et des professionnels de l’éducation à la santé7. Ce dernier, en deux volumes, s’emploie à présenter les grands principes directeurs internationaux pour l’éducation à la sexualité des enfants et des jeunes de 5 à 18 ans, en vue de leur mise en œuvre à l’échelon des pays, puis progressivement des régions.

À l’aune des directions et revendications prônées par l’IPPF8, ces deux documents de l’UNESCO et l’UNFPA plaident pour avaliser les soi-disant « droits sexuels » des enfants et obtenir l’intégration de l’éducation à la sexualité9 comme donnée inhérente aux « Droits de l’Homme ».

Le rapport de l’UNESCO s’inspire essentiellement des lignes directrices du Sexuality Information and Education Council of the United States (SIECUS10). Les programmes « éducatifs » de SIECUS relèvent de la plus pure propagande LBGT à destination des enfants. SIECUS travaille aujourd’hui à l’échelle internationale afin d’adapter ses directives d’éducation sexuelle aux besoins de plus en plus pressants de l’évangélisation LGBT au-delà des frontières étasuniennes. La grande prêtresse américaine de l’endoctrinement sexuel dès le jardin d’enfant, Dr. Mary Steichen Calderone (1904-1998)11, fut la fondatrice et première présidente de SIECUS. Elle fut également la directrice médicale d’IPPF. Un article du New York Times lui rendit hommage le 25 octobre 1998, au lendemain de sa disparition à l’âge de 94 ans. Le fameux quotidien new-yorkais retient quelques-uns des « hauts » faits d’armes ayant marqué la vie et la carrière médico-éducative de Mme Calderone :

She was an unstinting advocate for the acceptance of masturbation as a wholesome, normal and almost universal practice for people of all ages.12

Et plus loin :

Dr. Calderone believed sex education in the schools should start in kindergarten, and under her direction SIECUS helped to set up sex education programs in thousands of schools throughout the country.13

SIECUS appartient d’autre part à la National Coalition to Support Sexuality Education (NCSSE14) aux côtés de groupes tels que Intersex Society of North America (ISNA15)Gay and Lesbian Alliance Against Defamation (GLAAD16)NARAL Pro-Choice America17, ou encore Human Rights Campaign (HRC18).

Le rapport de l’UNESCO suggère par ailleurs que ces grandes lignes directrices internationales pour l’éducation à la sexualité fondées sur les recommandations de SIECUS ont été conçues de telle sorte à être « adaptées » à quatre groupes d’âge : de 5 à 8 ans, de 9 à 12 ans, de 12 à 15 ans, et de 15 à 18 ans19. Je décode et résume, sans trahir l’esprit du texte de l’UNESCO, que tout le monde pourra consulter :

  • Aux enfants de 5 à 8 ans, on enseignera les premiers « fondamentaux », par exemple que « toucher et frotter ses parties génitales s’appelle la masturbation », et que cela « peut-être agréable ». On enseignera également les premiers rudiments anti-stéréotypes de genre, que tout le monde (sans discrimination du statut sexuel) peut élever et donner à un enfant tout l’amour que ce dernier mérite, ou encore que tout groupe de personnes (toujours sans discrimination du statut sexuel) est apte à former une famille.
  • Aux enfants de 9 à 12 ans, on enseignera les premiers principes du sexe « sans risque » : où se procurer et comment utiliser le préservatif ; le contraceptif d’urgence ; comment détecter les « signes et symptômes » de la grossesse (conçue, en filigrane, comme une maladie). On veillera à ne pas lésiner sur le traitement du très important sujet du plaisir sexuel, en particulier de l’orgasme. Pédagogiquement toujours, on identifiera l’avortement comme une procédure médicale « sans risque ». On discutera en outre les questions capitales de « l’homophobie », de la « transphobie », et des injustices liées à « l’inégalité de genre ». On informera enfin les élèves de leurs droits « fondamentaux », tels, par exemple, que ceux de pouvoir décider pour eux-mêmes des questions parentales (naturellement liées à la conception et possible naissance d’un enfant) et d’accéder aux traitements antirétroviraux—pour lutter contre le VIH, lequel touche, semble-t-il, beaucoup d’enfants sexuellement actifs à travers le monde (« sexuellement actifs », oui certes, selon les recommandations mêmes de nos « éducateurs » sexuels internationaux patentés).
  • Aux enfants de 12 à 15 ans, on veillera à pourvoir un clair exposé quant à leur « droit » foncier à l’avortement « sans risque », ainsi qu’aux soins post-avortement. On reviendra sur l’importance incontournable de l’utilisation des moyens de contraception d’urgence. D’une importance psychologiquement très fondamentale pour l’équilibre général et la bonne estime de soi de ces pré-adolescents, on s’attachera enfin à bien les informer que la taille et la forme du pénis, de la vulve, ou des seins n’affecte en rien le plaisir sexuel (ce centre du monde, non seulement de la formation à l’école, mais de la vie en général).
  • À partir de 15 ans, les adolescents devraient pouvoir librement (i.e. sans égards ni consentement parental) exercer leur plein « droit » d’accès à l’avortement. L’accent est ici placé exclusivement sur le besoin des adolescents, non pas de considérer les implications moralement objectives du choix d’éliminer un enfant conçu, mais principalement de satisfaire leurs passions et désirs poly-amoureux, afin de s’épanouir en se « construisant » affectivement (comme si la promiscuité sexuelle pouvait contribuer à une telle construction). Le choix, absolutisé en soi20, doit être le leur, de déterminer pour eux-mêmes s’ils souhaitent, en cas de grossesse non-désirée, poursuivre ou pas un projet parental.

Ces « directives internationales » assument et soutiennent le point de vue que les enfants et les jeunes ont un « droit » inhérent et absolu à l’éducation sexuelle. Celle-ci doit donc être globale et offerte (comprendre forcée) par l’entremise du programme officiel de l’école. Le mouvement des JRE initié en France par Farida Belghoul en janvier 2014 et sa continuation à travers la mise en place de la FAPEC aujourd’hui représente l’effort de résistance à la fois le plus signifiant et le plus efficace à cette hégémonie usurpatrice des idéologues gouvernementaux pro-LBGT. Derrières des couches d’objectifs en apparence « louables » et d’une rhétorique éducationnelle de « protection » à gogo, « les principes directeurs internationaux sur l’éducation sexuelle » et les soi-disant « droits sexuels et reproductifs » des enfants et des jeunes ne sont, en réalité, ni plus ni moins qu’une vaste supercherie à la solde du pansexualisme transgenré.

Sexe « sans risque » pour tous : d’Alfred Kinsey aux nouveaux réseaux du pansexualisme éducatif

Selon les principes bien huilés des sociologues marxistes de l’École de Francfort (sujet d’un prochain article), forcer l’éducation sexuelle dans les écoles en vue d’avilir dès le plus jeune âge l’esprit des enfants représente une étape absolument incontournable à l’intérieur du projet plus large de décadence morale à long terme de l’Occident. L’idée est de manipuler l’instinct sexuel des plus jeunes et des plus innocents pour l’instrumentaliser à outrance en une arme de réforme et finalement d’éradication de toute trace d’influence et d’héritage religieux, c’est-à-dire chrétien21.

De nombreux groupes et réseaux libertaires de promoteurs d’éducation sexuelle hautement débridée se sont formés aux États-Unis au cours des quelques cinquante dernières années, dans la continuité directe des idées et travaux promulgués par le tristement célèbre entomologiste sexologue Alfred Kinsey (1894-1956) et son associé (co-auteur) Wardell Pomeroy22 (1913-2001). Deux groupes particulièrement influents se rattachant directement aux girons de SIECUS, à savoir le GLSEN23 et le GSA Network24, émergèrent avec l’intention d’enseigner aux jeunes que le sexe sous toutes ses formes et avec quiconque, pour autant qu’il reste consensuel et protégé, est à la fois un « droit » et un « bonheur » pour tous. Le GLSEN, fondé en 1990 par Kevin Jennings25, est un groupe homosexuel national militant ouvertement en direction des enfants. Les programmes et la littérature qu’il diffuse sont particulièrement répugnants, la perversion sexuelle y jouant un rôle prédominant sous couvert d’éducation et de sensibilisation à la discrimination dite « homophobe ». Dès Mars 2000, Jennings et sa clique initièrent une série de conférences coparrainées par le ministère de l’Éducation du Massachusetts pour tout simplement faire de la propagande pornographique homosexuelle auprès d’enfants pré-pubères et d’adolescents, accompagnés de leurs professeurs. En 2009, le président Obama lui-même nomma Jennings, un homosexuel hardcore patenté, à la tête du projet de « sécurité [anti-homophobe] dans les écoles ». Le GSA Network fut fondé en 1998 à San Francisco par Carolyn Laub en vue de rassembler la jeunesse LGBT et de créer un environnement scolaire plus apte à protéger cette dernière. Au-dessous de devants sécuritaires en apparence « nobles », « lutter contre la discrimination, le harcèlement et la violence dans les écoles », le GSA Network est une organisation se tenant à l’avant-garde de la promotion de la sexualité pré-adolescente LGBT-isée, sexualité par nature militante et objectivement ignominieuse.

L’ordre commun au GLSEN, au GSA Network et à tous les groupes opérant aujourd’hui sur les lignes de la promotion LGBT du « droit » à l’autonomie sexuelle absolue s’aligne exactement sur celui de SIECUS, l’institution fondatrice du mouvement de promulgation du sexe « sans risque » pour tous. C’est effectivement sur le modèle de SIECUS26, qui lui-même se fonde sur les œuvres pédocriminelles d’Alfred Kinsey et préconise l’enseignement de la masturbation aux enfants de 5 ans, la masturbation mutuelle, le sexe oral (voire anal), ainsi que les activités « poly-amoureuses » aux enfants de 12 à 15 ans, l’accès sans restriction par les adolescents de 15 ans et plus à la pornographie, aux moyens contraceptifs, et à l’avortement, que se développèrent les réseaux de propagande LGBT-istes américains les plus influents depuis 25 ans. Et, peut-on bien en douter, ce sont ces derniers qui servent aujourd’hui d’inspiration à l’Éducation Nationale en France27sous couvert d’enseigner « l’égalité entre les sexes à l’école ».

Guidisme et défense des « droits sexuels et reproductifs » des mineurs

Conformément aux directives internationales de l’UNESCO et UNFPA en matière d’éducation sexuelle, les représentants du mouvement scout américain ont décidé de se soumettre aux dogmes de LGBT-isme militant et d’évangéliser à cet effet ses propres troupes, en commençant bien sûr par les plus jeunes. Se sont particulièrement les leaders du Guidisme féminin aux États-Unis qui rentrèrent récemment dans le rang pour se faire à leur tour le relai de l’impératif de l’éducation sexuelle aux enfants et du « droit » de ces derniers en matière d’expressive sexuelle et de reproduction.

En mars 2010, l’Association mondiale des Guides et des Éclaireuses (AMGE28) prit part à une réunion de la Commission annuelle des Nations Unies sur la condition de la femme dans le monde. L’IPPF, qui ne pouvait pas manquer l’occasion, se mêla aux troupes des Girl Scouts of America29 pour faire la distribution de son livret hautement prosélyte à l’intention des adolescents vivant avec le VIH. Le livret en question, intitulé Healthy, Happy, and Hot30 (complémenté par le sous-titre : A Young Person’s Guide to their Rights, Sexuality and Living with HIV31), est une fois de plus un véritable morceau de guidance « éducative » à l’immoralité sexuelle déculpabilisée. On a très vite le droit aux conseils libidineux les plus explicites, à l’idéologie « soft-porn » la plus déplacée par ses incitations masturbatoires désinvoltes et son contenu à la fois poly-génital et scatologique le plus scabreux. À titre d’exemple, parce que la chose va très loin dans l’incitation vicieuse aux comportements les plus obscènes et irresponsables, je citerai ci-dessous quelques passages et vous invite à bien peser les mots.

Le ton est donné dès la première page, avec une présentation générale de l’objet de ce livret à destination des « jeunes » (i.e. des enfants pré-pubères et pubères) :

« Les jeunes vivant avec le VIH peuvent avoir le sentiment que le sexe n’est tout simplement pas une option, mais ne vous en faites pas – de nombreux jeunes vivant avec le VIH mènent une vie saine, amusante, heureuse et épanouie sur le plan sexuel. Vous le pouvez aussi, si vous le voulez ! Les choses deviennent plus faciles (et le sexe peut même être meilleur) quand vous êtes plus à l’aise par rapport à votre statut. »

Nous continuons, toujours à la première page :

« Le présent guide vise à soutenir votre plaisir sexuel et votre santé sexuelle » […] Il examine les droits des jeunes vivant avec le VIH à :

  • exprimer et apprécier leur sexualité
  • décider si, quand, et comment ils veulent divulguer leur statut sérologique
  • connaître le plaisir sexuel
  • pratiquer des relations sexuelles à moindre risque

En page 7, consacrée au « plaisir sexuel »—ce « droit » inaliénable, particulièrement des enfants vivant avec le VIH—nous lisons :

« Les jeunes vivant avec le VIH ont droit au plaisir sexuel »

« Le sexe peut être génial et vraiment agréable ! De nombreuses personnes pensent que le sexe se limite aux relations vaginales ou anales… Mais il y a de nombreuses façons différentes d’avoir des rapports sexuels et de nombreux types différents de rapports sexuels. Le sexe peut inclure le fait d’embrasser, de toucher, de lécher, de chatouiller, de sucer et de câliner. Certaines personnes aiment avoir des rapports sexuels agressifs, tandis qu’autres aiment avoir des rapports sexuels doux et lents avec leurs partenaires. Il n’y a ni bonne ni mauvaise façon d’avoir des rapports sexuels. Simplement amusez-vous, explorez et soyez vous-même ! »

Le tout est suivi d’un mémo résumant à lui seul la déréliction du monde actuel dans sa misère sexuelle abyssale :

« C’est votre corps, vous choisissez ce que vous faites, quand vous le faites, comment et avec qui. »

En page 8, nous passons aux conseils de luxure « avec soi-même »—le but étant, encore et toujours, de promouvoir la débauche, non seulement auprès des adultes (ce qui est la norme occidentale), mais encore auprès des enfants32 pour normaliser enfin et par-là déculpabiliser celle-ci :

« Améliorez votre vie sexuelle en apprenant à connaître votre propre corps. Amusez-vous avec vous-même. La masturbation est une façon géniale d’en savoir plus sur votre corps et sur ce que vous trouvez sexuellement excitant. Ne vous arrêtez pas là : cherchez à savoir comment fonctionne le corps de votre partenaire, ce qui lui fait du bien et ce qui lui donne du plaisir. Parler avec votre partenaire de ce que vous aimez l’un(e) et l’autre et de ce qui vous fait du bien est la meilleure façon d’avoir de bons rapports sexuels. »

Continuons avec la page 8, tout en finesse pédagogique au service de la profanation morale des enfants :

« Savez-vous ce que sont le clitoris et la prostate ? Le clitoris qui est situé dans le corps féminin juste au-dessus de l’ouverture vaginale où se joignent les lèvres, est le seul organe du corps humain dont le seul objet est le plaisir sexuel. La prostate est une glande qui permet de produire le sperme ; elle est située à derrière le rectum et peut procurer beaucoup de plaisir aux hommes lorsqu’elle est stimulée. »

En page 9, l’IPPF fait dans la mascarade éducationnelle en mettant en garde son lectorat pré-pubère et pubère :

« En fonction du type de rapports sexuels que vous pratiquez, les IST peuvent affecter les organes génitaux, l’anus, la bouche et la gorge. Les IST peuvent être transmises aux bébés pendant la grossesse et l’accouchement. »

Passons au sous-titre du chapitre suivant, en page 11 :

« Les jeunes vivant avec le VHI ont le droit de pratiquer des rapports sexuels à moindre risque »

Puis, la rhétorique pseudo-compassionnelle (déculpabilisatrice) habituelle sur fond de pluralisation assumée (encouragée) des « partenaires » :

« En tant que personne vivant avec le VIH, vous aurez peut-être l’impression qu’il vous incombe à vous seul(e) de parler de rapports sexuels à moindre risque et d’éviter à votre/vos partenaire(s) sexuel(s) d’attraper le VIH. Mais, rappelez-vous que cette responsabilité incombe aussi à votre/vos partenaire(s) sexuel(s). Le fait que vous ayez le VIH ne signifie pas que toute la responsabilité repose sur vous. »

Terminons, en page 14, avec l’incontournable exhortation au « sacrement » néo-païen par excellence, à savoir l’avortement :

« Les femmes peuvent avoir une grossesse non programmée, même si elles et leur(s) partenaire(s) utilisent des contraceptifs et elles peuvent souhaiter interrompre leur grossesse non désirée en pratiquant un avortement sans risque. Les grossesses non désirées peuvent être stressantes pour les deux partenaires et peser sur la relation, que vous décidiez de poursuivre ou d’interrompre la grossesse. Assurez-vous que vous pouvez trouver un soutien auprès d’un centre de planification familiale agréé afin de pouvoir accéder à un conseil de soutien, à une procédure d’avortement sans risque et à des services de suivi. »

Healthy, Happy, and Hot, que les guides et éclaireuses américaines firent leur, s’inspire en réalité d’un autre ouvrage en forme de « guide illustré » faisant office de livre de référence en la matière. Il s’agit de l’ « œuvre » de Robie Harris (illustrée par Michael Emberley), parue en 1994, intitulée It’s Perfectly Normal: Changing Bodies, Growing Up, Sex, and Sexual Health33.

Voilà pour le Scoutisme (particulièrement le Guidisme) à l’américaine, sous des dehors (apriori) très vaguement « chrétiens ». Permissivité sexuelle graveleuse (au service de la propagande LGBT), « droits » reproductifs (de supprimer un enfant à naître), et idolâtrie laïciste y sont à l’ordre du jour ! Faut-il s’en étonner ? Pas le moins du monde. Le mouvement des Girl Scouts of America se présente ouvertement comme une organisation de défense des « droits sexuels et reproductifs » des mineurs, autrement dit de soutien à l’avortement34 et à laculture transgenrée libidino-transgressive35. Le Guidisme à l’américaine36 aujourd’hui, ce sont certes les ventes de cookies à la sortie des églises et les services de bienfaisance un peu claironnants. Plus fondamentalement, il est un autre de ces mouvements de jeunesse se réduisant de son plein gré à l’aliénation du politiquement correct militant par cooptation féministe. Le message le plus profond qu’il entend encourager et promouvoir—parmi ses troupes et par-delà les frontières du milieu scout-guide américain—est celui du sexe dégradant Hollywoodien à la solde du « changement social » LGBT mondial, donc de la plus stricte imposture à prétention libératrice et éducative.

En conclusion

Il s’agit toujours de la même propagande, à l’ONU, dans les écoles, les institutions parallèles éducativo-sportives (dont le Scoutisme), sans oublier les églises, les mosquées et les synagogues. L’objectif de fond est tout simplement :

  1. d’apprendre aux enfants (dès l’âge de 5 ans) à être sexuellement actifs, c’est-à-dire dans un premier temps avec eux-mêmes, par luxure masturbatoire ; puis avec autrui (si consentement mutuel il y a, « noblesse morale » oblige !) afin de faire la découverte des activités et des joies « poly-amoureuses », ce au nom d’un pseudo « droit », celui du plaisir sexuel37.
  2. de formater les adolescents en leur faisant accepter et revendiquer un autre pseudo « droit », celui de supprimer par avortement, c’est-à-dire de tuer ou de faire tuer (ce qui revient au même), un être humain innocent nouvellement conçu(e).

L’opération éducation à la sexualité « sans risque » pour tous38 se résume ainsi à une grande opération lavage de cerveau pour tous hautement organisée. L’Éducation nationale française y œuvre d’arrache-pied39.

Pourquoi cette focalisation et hyper-sexualisation de la société, jusqu’à la pornifier jusqu’aux os, en incluant ses membres les plus malléables, à savoir les enfants ? Parce que le sexe et les relations en tous genres sont devenus le substitut religieux de notre société pathologiquement narcissique de la jouissance individuelle absolutisée. On y introduit aujourd’hui les enfants pour à la fois surenchérir et idéologiquement absoudre cette néo-mystification du multi-sexualisme illuminé. La relation sexuelle exaltée et son « sacrement » orgasmique absolutisé sont en effet la nouvelle mystique, non seulement transsexuelle, mais encore trans-générationnelle de l’Occident spirituellement néantisé. C’est pourquoi il est évident, quand bien même les intéressés eux-mêmes prétendent (avec les naïfs) se scandaliser, que pédophilie et inceste sont aujourd’hui au programme du grand renversement luciférien de l’ordre naturel. LGBT-isme triomphant et politiquement cautionné en porte le flambeau jusque dans les écoles élémentaires. Resterons-nous les bras croisés, péchant par silence lorsqu’il nous incombe urgemment de nous lever pour « vaincre ou mourir »40 ?

Si vous avez lu cet article jusqu’ici, c’est-à-dire jusqu’à sa fin, je ne saurais trop vous encourager d’adhérer à la FAPEC afin d’opposer une vraie résistance, à la fois informée et vertueuse, au nouvel ordre sexuel mondial.

Source : jre2014.fr

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