28.01.2017 - Les menaces de Trump sur la mer de Chine méridionale augmentent le risque de guerre

Quelques jours après son entrée en fonction, le gouvernement Trump a mis le cap pour entrer en conflit avec la Chine en Mer de Chine méridionale, ce qui risque des affrontements militaires et la guerre.

Le secrétaire de presse du président Donald Trump, Sean Spicer, a confirmé mardi une affirmation antérieure du candidat du gouvernement au poste de secrétaire d’État (ministre des Affaires étrangères), l’ancien PDG d’Exxon Mobil, Rex Tillerson, selon laquelle Washington bloquerait l’accès de la Chine aux îlots consolidés par Pékin en mer de Chine méridionale.

Dans sa première conférence de presse, Spicer a déclaré sans ambages : « Les États-Unis vont s’assurer que nous protégeons nos intérêts là-bas. » Se référant aux îles contrôlées par la Chine dans les eaux contestées, il a poursuivi : « Il est question de savoir si ces îles sont en fait dans les eaux internationales et non faisant proprement dit partie de la Chine, alors oui, nous allons faire en sorte de défendre les territoires internationaux contre l’invasion d’un pays tiers.

Le caractère téméraire des menaces du gouvernement Trump a été souligné par le gros titre du Washington Post : « Est-ce-que Trump est prêt pour la guerre en mer de Chine méridionale, ou son équipe manque tout simplement de clarté ? » Alors que le Post a suggéré que le problème venait de remarques imprécises ou mal exprimées, les déclarations de Spicer étaient entièrement en conformité avec ce qui a été dit il y a moins de deux semaines par Tillerson.

Lors de son audition au Congrès, Tillerson a fustigé la Chine, déclarant que ses activités de poldérisation en mer de Chine méridionale « s’apparentent à la saisie de la Crimée par la Russie. » Il a averti que les activités chinoises de construction sur les îles devraient cesser, ajoutant que « l’accès [de la Chine] à ces îlots ne sera pas autorisé. »

Ces commentaires marquent un changement décisif par rapport à la position antérieure de Washington, qui, du moins nominalement, ne s’est pas prononcée sur les différends territoriaux, mais a déclaré qu’il avait un « intérêt national » à assurer la « liberté de navigation » en mer de Chine méridionale. Pendant le mandat d’Obama, la marine américaine a de façon provocatrice envoyé des destroyers lanceurs de missiles guidés à trois reprises dans la limite territoriale de 12 milles nautiques autour des îlots chinois.

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